Lycée George-Sand La Châtre

 En 1913, naquit un écrivain de génie, Albert Camus.

Après une enfance difficile, il finit par être remarqué par son instituteur qui le poussa vers une carrière d’écrivain.

C’est ainsi qu’il publie en 1942, L’Etranger.

Avec un titre polysémique, évoquant à la fois l’origine du personnage, mais aussi son caractère si éloigné des moeurs sociales habituelles, Camus sème le trouble chez le lecteur avant même la lecture du roman. 

L’incipit, du reste, est pour le moins perturbant : nous pouvons suivre un personnage principal énigmatique, dont les abords froids cachent une sensualité hors-normes.

Lors de la scène du mariage par exemple, malgré son absence de sentiments, il reste interpellé par la beauté du geste de Marie.

Nous accompagnons donc la vie de Meursault qui quelques temps après la mort de sa mère, se retrouve à la suite de péripéties, amené à tuer un Arabe.

Cette oeuvre allie un subtil contraste entre la mort et la vie, la sensualité et les sentiments.

C’est pourquoi ce roman se détache tant des romans classiques. Pour finir, le petit côté frustrant de l’oeuvre, l’impossibilité de comprendre Meursault, ajoute au plaisir de la lecture.

Cette oeuvre est donc à lire de toute urgence.