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Par : Guillaume
Publié : 20 octobre 2012
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Critique littéraire de L’Étranger

En classe, nous avons lu l’un des plus célèbres romans d’Albert Camus, L’Etranger. Voici ce que nous en avons pensé.

 L’Étranger

 est un roman d’Albert Camus, célèbre écrivain français du milieu du XXe siècle.

Il a été publié en 1942, en pleine 2nde Guerre Mondiale. Ce roman raconte l’histoire de Meursault, un homme banal à la vie très ordinaire qui, un jour, sans raison apparente, assassine un Arabe.

Voici la critique de ce livre avec les éléments qui nous ont le plus frappés, à savoir le style d’écriture, le personnage principal et l’histoire en elle-même.

 Tout d’abord, la première chose que nous avons remarquée est la simplicité de l’écriture, du moins pour la première partie. Les phrases vont droit au but, sont dépourvues de sentiments et à aucun moment, nous n’avons été perdus dans des pages de descriptions. Il est donc impossible pour le lecteur de ne pas comprendre ce qu’il se passe dans l’histoire. Toutefois, nous avons trouvé cette écriture simple trop froide, peu plaisante et nous n’avons pas pris de plaisir à lire la première moitié du livre. Mais cela s’est peu à peu estompé au fur et à mesure que l’histoire avançait grâce un changement de style avec une écriture plus complexe et chaleureuse, frôlant parfois la poésie notamment dans l’excipit quand le narrateur décrit le paysage extérieur depuis sa cellule.

Le personnage principal, Meursault, qui est aussi le narrateur, est fascinant. 

Au début, nous avons eu du mal à nous faire une opinion sur lui, car il paraît indifférent à tout ce qui l’entoure, donc pour nous cela a été pareil vis-à-vis de lui. Il n’exprime aucun sentiment et est passif envers ce qui l’entoure, il ne paraît même pas être affecté par la mort de sa mère et la demande en mariage de Marie, moment censé être romantique et plein de sentiments amoureux, se transforme en une scène qui prête à sourire à cause de la passivité de Meursault.

De ce fait, nous ne nous sommes pas du tout sentis proches de lui, alors même qu’il s’agit d’un narrateur-personnage. Cela à cause de son absence de sentiments et du manque d’informations à son égard : on ne connaît que son nom de famille, Meursault. Nous sommes donc restés insensibles une bonne partie du récit. Aucune émotion ne nous a touchés quand il a tué l’Arabe ou quand on lui a annoncé qu’il allait être condamné à mort.

Pourtant, à la fin, avec l’apparition de sentiments envers sa mère et une impression de liberté qui l’envahit, nous avons commencé à avoir un peu compassion pour lui.

Le dernier point qui nous paraît important est l’histoire en elle-même.

Nous n’avons pas aimé tous les passages du livre, notamment une partie du chapitre II de la première partie, où il est chez lui sur son balcon à décrire la rue ; ainsi que certains passages quand il est en prison, du fait qu’il n’y a aucune action intéressante faite par Meursault. Lors de la lecture de ces passages, nous nous sommes ennuyés et nous voulions avancer dans les pages tellement c’était peu stimulant.

Par contre, la scène du procès était intéressante car nous avons trouvé l’attitude de Meursault inappropriée par rapport aux accusations qui sont portées contre lui, ce qui nous a fortement troublés et dérangés. Dans ce passage, il ne se défend pas comme il le faudrait ; il donne des justifications incompréhensibles de son acte, en disant que c’est la faute du soleil, ce qui pour un juré apparaît comme une excuse tout à fait ridicule. 

 Finalement, nous n’avons pas apprécié l’histoire du fait d’une écriture trop froide, du comportement inhabituel du personnage principal et du récit parfois peu stimulant.

Mais, une étude approfondie du livre nous donne une vision différente que celle que nous avions après la première lecture.

 

 Critique rédigée par Guillaume et Auxane.

 

 

 

 ilil

il ne se défend pas comme il le faudrait en donnant des justifications incompréhensives de son acte, en disant que c’est la faute du soleil.  

 

il ne se défend pas comme il le faudrait en donnant des justifications incompréhensives de son acte, en disant que c’est la faute du soleil.  

 

il ne se défend pas comme il le faudrait en donnant des justifications incompréhensives de son acte, en disant que c’est la faute du soleil.  

 

il ne se défend pas comme il le faudrait en donnant des justifications incompréhensives de son acte, en disant que c’est la faute du soleil.  

 

il ne se défend pas comme il le faudrait en donnant des justifications incompréhensives de son acte, en disant que c’est la faute du soleil.  

 

il ne se défend pas comme il le faudrait en donnant des justifications incompréhensives de son acte, en disant que c’est la faute du soleil.