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Publié : 20 octobre 2012
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Critique littéraire de L’Étranger

L’Étranger d’Albert Camus est un roman écrit au XXe siècle ; il fait partie du cycle de l’absurde, c’est-à-dire ce qui est contraire à la logique, à la raison et au sens commun. En effet, on peut dire que Meursault, le protagoniste, est un personnage illogique.

« Aujourd’hui maman est morte »

 La première phrase du roman nous plonge tout de suite dans l’histoire. C’est un récit écrit à la première personne du singulier, ce qui nous met dans la peau du locuteur. Nous nous apercevons très vite que Meursault n’a pas d’identité. Il détaille son environnement à travers ses sensations, mais il reste très mystérieux. En effet, il ne présente aucun sentiment et ne prend pas de décision comme quand Marie lui demande de l’épouser (Chapitre 5, 1ère partie), il reste indifférent.
 Le fait de se sentir dans la peau du protagoniste nous laisse neutre et sans avis.

Cependant, on note une évolution de Meursault au cours du roman. Effectivement c’est seulement à la fin du roman que le protagoniste fait part de ce qu’il ressent. Il ne comprend la vie que lorsqu’il est en prison et que sa mort approche, tout comme sa mère qui renaît à l’asile.

Alors, on peut interpréter que notre modèle sur terre est notre mère, Meursault parle de sa mère dans l’incipit et l’excipit.

Nous avons adoré ce livre puisqu’on se sent dans la peau, on devient Meursault, on partage ses pensés.

Nous avons apprécié également l’étrangeté du récit, le fait que Meursault est un personnage à part, solitaire, spécial, ce qui le rend intrigant, il commet des actes sans réelle volonté.

 Par son fond philosophique, L’Étranger de Camus nous permet de voir le monde d’une manière différente.
 Meursault se distingue du commun des mortels par sa solitude, la singularité de sa vision du monde et son indifférence.