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Publié : 8 mai 2012
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Culture Lycée propose en mai

Cinéma

Dans le Cycle : Le cinéma face à l’Histoire

Senso, un film de Luchino Visconti

Genre : Drame

Date de sortie : 1954 Durée : 1 h 54 min

3 raisons de voir le film

1. La force de la passion : du coup de foudre jusqu’à la mort.

2. Avant l’unité de l’Italie, la révolte d’un peuple occupé.

3. Un emblème de l’art viscontien, entre raffinement et violence.

L’Impératrice rouge, un biopic avec Marlène Dietrich dans le rôle de Catherine II de Russie

De : Josef von Sternberg

Date de sortie : 1934

3 raisons de voir le film

1. Le pouvoir de séduction de Catherine II.

2. La sixième collaboration du duo mythique Dietrich-Sternberg.

3. Un film luxueux sorti en pleine crise économique.

Et aussi

Madame de…

Genre : Comédie dramatique

Date de sortie : 1953

De : Max Ophüls

Avec : Danielle Darrieux, Jean Debucourt

Durée : 1 h 40 min

Pour régler ses dettes, Madame de... vend à un bijoutier des boucles d’oreilles que son mari, le Général de..., lui a offertes et feint de les avoir perdues. Le Général, prévenu par le bijoutier, les rachète et les offre à une maîtresse qui les revend aussitôt. Le baron Donati les acquiert puis il s’éprend de Madame de... et en gage de son amour lui offre les fameuses boucles d’oreilles. Le parcours de ce bijou aura des conséquences dramatiques.

Film construit sur la circulation d’un objet chargé de sentiments différents à chacune de ses apparitions, Madame de... (1953) possède une structure narrative rigoureuse qui n’est pas sans rappeler celle de La Ronde (1950), du même Ophuls.

Servi par des acteurs exceptionnels, le film oscille de bout en bout entre légèreté et gravité, l’installation progressive du drame étant longtemps contrebalancée par un rythme enlevé, des répliques spirituelles, le jeu tout en finesse et en grâce de Danielle Darrieux, l’élégance des mouvements de caméra. La violence des sentiments qu’il exprime n’est pas pour autant édulcorée ; elle ressort même d’autant mieux qu’elle s’inscrit dans un milieu qui prend soin d’anéantir toute forme de passion et ne tolère les sentiments que dans le carcan des conventions sociales.

Ballets

Si vous n’avez pas vu 

Carmen, musique de Bizet, chorégraphie de Roland Petit ou Cendrillon, musique de Sergeï Prokofiev, chorégraphie de Rudolf Noureev

ne manquez pas ces deux vidéos qui ont beaucoup plu à vos camarades.

(Présentation dans l’article d’avril ; cliquez ICI.)

Incontournable

Le Lac des cygnes, musique de Tchaïkovski, chorégraphie de Rudolf Noureev

Black Swan
Les trente-deux fouettés sur pointe du cygne noir au troisième acte : une véritable prouesse technique que peu de danseuses parviennent à accomplir parfaitement !

Le Lac des cygnes (1re partie) Durée : 1 h 16 min

Le Lac des cygnes (2nde partie) Durée : 1 h 06 min

Dans le ballet de Rudolf Noureev, le Prince Siegfried se dérobe à la réalité du pouvoir et du mariage, en se réfugiant dans ses rêves : lui apparaît alors un lac magique, porteur de l’amour idéalisé d’une femme-cygne. Impasse tragique qui rend plus sombre la poésie mélancolique de ce conte fantastique.

3 raisons de voir ce ballet

1. Ce ballet en quatre actes, sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski, reste l’une des œuvres chorégraphiques les plus célèbres et les plus jouées au monde. Spectacle emblématique de l’Opéra de Paris, il est naturellement ancré dans la conscience collective.

2. Le succès du film Black Swan, réalisé par Darren Aronofsky et interprété par Natalie Portman, lui a offert une nouvelle popularité.

3. Les mythiques tutus blancs rappellent l’élégance du cygne.

A découvrir

Véronique Doisneau

Date de sortie : 2005

Durée : 0 h 37 min

 Véronique Doisneau est née de la rencontre entre deux univers, celui de Jérôme Bel, chorégraphe iconoclaste, « concepteur », et celui du berceau de la danse classique, le Ballet de l’Opéra national de Paris. L’œuvre, qui s’inscrit en décalage avec le répertoire, est un vibrant hommage rendu à l’ensemble des danseurs de la Compagnie.

Pour répondre à l’invitation de Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse à l’Opéra, Jérôme Bel a assisté pendant deux ans aux productions chorégraphiques programmées au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille. De la découverte de ce monde, il a souhaité mettre en lumière non pas les Étoiles ou les Premiers Danseurs mais donner la parole à un artiste du Corps de Ballet qui, dans l’ombre du spectacle, participe pleinement à son éclat.

Et pourquoi pas l’Opéra ?

Le Nozze di Figaro de Mozart / Strehler

En deux vidéos :

Les Noces de Figaro (actes 1 et 2)

Durée : 1 h 37 min

Premier acte

Figaro et Suzanne, au service du Comte d’Almavive, ont obtenu de leur maître son consentement à leurs noces. Suzanne révèle à son futur époux que le Comte a l’intention de rétablir, à cette occasion, le droit féodal du jus primae noctis, précédemment aboli.

Deuxième acte

La Comtesse est pensive et mélancolique : le Comte ne l’aime plus comme avant. Suzanne et la Comtesse arrivent. Figaro médite de jouer un mauvais tour au Comte, pour le punir de son infidélité : Suzanne devra donner rendez-vous à son maître mais ce sera Chérubin, déguisé en femme, qui se présentera à sa place.

Les Noces de Figaro (actes 3 et 4)

Durée : 1 h 37 min

Troisième acte

Le Comte est tourmenté par la jalousie. La Comtesse arrive, accompagnée de Suzanne et bien décidée à faire cesser la plaisanterie : si Chérubin ne peut se rendre au rendez-vous, elle ira elle-même, avec les vêtements de Suzanne. Suzanne se présente devant le Comte et lui donne rendez-vous dans le jardin, à la nuit ; elle rassure Figaro, à peine arrivé, sur l’issue du contentieux qui l’oppose à Marceline.

Quatrième acte

À certains mots de Barbarine, Figaro comprend que Suzanne a rendez-vous avec le Comte. Figaro confie ses soupçons à Marceline, qui, cependant, croit Suzanne innocente.

3 raisons de voir cet opéra

1. Une œuvre témoin de son temps : la pièce de Beaumarchais, dans laquelle puise le livret de Da Ponte, est réputée pour anticiper sur les mouvements sociaux et politiques de la Révolution française.

2. Une œuvre phare du répertoire lyrique : Le Nozze di Figaro est la première œuvre écrite par Mozart en collaboration avec Da Ponte, et l’un de ses chefs-d’œuvre repris dans le monde entier.

3. Une mise en scène qui a fait date grâce à la vision de Giorgio Strehler : elle a été montée pendant plus de trente ans rien qu’à Paris.

La scène entre Basilio, Suzanne et le comte, qui montre certains éléments caractéristiques de la mise en scène de Strehler :
jeux de lumière, entre clair et obscur, ancrage classique des costumes, des éléments de décors et économie des accessoires – ici un matelas replié, un panier, un fauteuil recouvert d’une bâche et un coffre à linge.

 

 

/p