Par : Manon L.
Publié : 11 février 2013
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H comme Hercule

et 3 de ses 12 travaux

Héraclès est le fils de Zeus et d’Alcmène, une mortelle, l’épouse d’Amphitryon. Pour arriver à s’approcher d’Alcmène, Zeus emprunta les traits de son mari. Cette nuit-là, Alcmène conçut le petit Héraclès.

Devenu adulte, Héraclès se rendit coupable d’un crime épouvantable. Il tua dans un accès de folie, de ses propres mains, sa femme, Mégara et tous ses enfants. Héra, jalouse de l’infidélité de son époux était-elle responsable de cet accès de démence ? Héraclès se rendit à Delphes pour apprendre auprès d’Apollon comment expier son crime. L’oracle lui ordonna de se rendre à Tirynthe, et de s’y mettre, pendant douze ans au service du roi Eurysthée. Eurysthée imposa successivement au fils d’Alcmène les tâches les plus difficiles qu’on puisse imaginer : « les douze travaux d’Héraclès ».

1. Étouffer le lion de Némée

 Eurysthée demanda d’abord au héros de lui apporter la peau du lion de Némée. Cette terrible bête vivait dans une forêt d’Argolide.
 Héraclès, armé d’un arc, de flèches et d’une massue se dirigea vers la grotte du fauve. Une à une, il décocha ses flèches mortelles. Chacune touchait sa cible, mais l’animal était invulnérable, sa peau était si dure qu’aucune flèche ne pouvait l’entamer. Les flèches dérisoires ricochaient sur la terre. Héraclès ne se laissa pas impressionner et, poussant un grand cri, il se précipita sur le monstre en brandissant son énorme massue. Le lion, effrayé et surpris s’enfuit dans sa grotte qui avait deux entrées. Héraclès en boucha une et pénétra par l’autre. Le fauve, coincé, se mit à rugir et, hérissant sa crinière, se mit à bondir. Héraclès leva alors sa massue et l’abattit sur le crâne de la bête. Le coup fut si violent que la massue se brisa en deux. A moitié assommé, le lion chancelait. Héraclès jeta ses armes et entoura le fauve de ses bras vigoureux et sa force était telle que, vaincu, le lion mourut étouffé.

Héraclès écorcha alors l’animal et se revêtit de sa toison comme d’une cuirasse.

2. Tuer l’hydre de Lerne

Le deuxième travail que dut accomplir Héraclès fut de tuer l’hydre de Lerne. L’hydre était un énorme dragon au corps de reptile surmonté de neuf têtes. Elle vivait dans le sombre marais de Lerne. Son haleine était empoisonnée et elle ravageait la campagne environnante.

 Héraclès partit à sa rencontre en compagne d’Ialaos, qui conduisait le char du héros. Ils se retrouvèrent bientôt au bord du marais. Héraclès envoya une volée de flèches dans les roseaux et l’hydre, furieuse, apparut. Il voulut abattre les têtes hideuses à coups de massue, mais de chaque tête vaincue, il en renaissait deux. Il appela Ialaos à l’aide. Celui-ci mit le feu à la forêt voisine et, armé de brandons se mit à brûler chaque tête renaissante. Il n’en resta bientôt qu’une. Celle-ci était immortelle. Héraclès la trancha et l’enterra sous un rocher. Le monstre était vaincu. Hercule ouvrit le corps de la bête et recueillit son venin. Il y trempa ses flèches et les rendit empoisonnées

3. Battre à la course la biche de Cyrénée

Eurysthée ordonna ensuite à Héraclès de lui ramener vivante la biche du mont Cyrénée. C’était une merveilleuse biche aux cornes d’or et aux pieds d’airain. Elle était si rapide à la course que jamais personne n’avait pu l’attraper. Consacrée à Artémis, elle était l’une des quatre biches de l’attelage de la déesse.

C’est dans les bois d’Oénoé, en Argolide qu’Héraclès se mit à poursuivre l’animal. La chasse dura un an. Entraînant son chasseur avec elle, la biche courut jusqu’au pays des Hyperboréens. Fatiguée, la biche retourna alors sur ses pas. Toujours galopant, toujours poursuivie par le héros, elle atteignit les rives du Ladon. Elle hésitait à traverser le fleuve qu’avaient grossi les pluies. Héraclès profita de son indécision et fondit sur elle. Il l’attrapa à l’aide d’un filet et la chargea sur ses larges épaules. Comme il ramenait l’animal, il rencontra Artémis et Apollon qui lui firent des reproches et réclamèrent la biche. Héraclès rejeta la responsabilité sur Eurysthée. La déesse l’autorisa à ramener l’animal à Tirynthe, à condition de le relâcher ensuite sans lui faire de mal.