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Par : Clotilde
Publié : 19 mai 2013
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A la rencontre du Lyrisme et de la Mélancolie.

 C’est après avoir travaillé sur Calligrammes de Guillaume Apollinaire, que nous sommes allés confronter nos interprétations de poèmes à celles de François Leroux à la Grange aux pianos à Chassignolles.

"La Grâce exilée" par Nick, Anaïs, Clotilde et Loman
Va-t-’en va-t’en mon arc-en-ciel
Allez-vous-en couleurs charmantes
Cet exil t’est essentiel
Infante aux écharpes changeantes.
Et l’arc-en-ciel est exilé
Puisqu’on exile qui l’irise
Mais un drapeau s’est envolé
Prendre ta place au vent de bise.

Ce chanteur lyrique, accompagné du pianiste Cyril Huvé, nous a présenté le recueil en chansons.

 Même si le lyrisme n’est pas au goût de tout le monde, François Le Roux est néanmoins parvenu à nous imprégner de sa musique.

Ses interprétations tournées vers la mélancolie et sa puissance vocale nous ont fait ressentir les sentiments éprouvés à l’époque par Apollinaire lors d’un amour perdu (celui de Marie Laurencin, "Infante aux écharpes changeantes") ou d’un combat difficile, qu’il exprime à travers ses poèmes.

Guillaume Apollinaire blessé à la tempe par un éclat d’obus, 17 mars 1916
LA TÊTE ÉTOILÉE
"TRISTESSE D’UNE ÉTOILE"
Une belle Minerve est l’enfant de ma tête
Une étoile de sang me couronne à jamais