Lycée George-Sand La Châtre

Le lycée polyvalent George Sand comporte un secteur où l’on apprend à travailler le bois, et cela de longue date et en toute logique dans une contrée où la forêt s’étend et permet un approvisionnement aisé en matière première.

 

C’est ainsi qu’un jeune homme ou une jeune fille désirant utiliser ses capacités d’astuce et de dextérité peut passer dans cet établissement un certificat d’aptitude professionnelle ou un brevet des métiers d’arts en ébénisterie, un baccalauréat professionnel de constructeur, ou s’inscrire pour une formation complémentaire dans le domaine de la lutherie. C’est dans ce vivier, en y ajoutant la confection de siège (cela bien que la section de tapisserie et ameublement ait disparu l’année scolaire dernière) et la taille de pierre enseignée au centre de formation pour la formation à la restauration du patrimoine en Berry (FO.RE.PA.BE), que depuis une dizaine d’années, pratiquant ainsi l’ancrage local, le Rotary organise, d’abord à l’échelle départementale, son concours du travail manuel. Les premières récompenses seront attribuées le 22 mai à la cité de l’Or, à Saint Amand-Montrond, dans le cadre d’un salon des métiers d’art annuel. Les objets sélectionnés seront ensuite mis en compétition aux niveaux régional puis national.

Un jury, comptant onze rotariens, aura eu le délicat objectif de départager les candidats, devant choisir entre la qualité et la beauté de plusieurs secrétaires, d’une table de jeu, de sièges tapissés, d’un bureau de style new-yorkais, d’un meuble multimédia, d’une harpe celtique, d’un violon restauré... et de deux oeuvres collectives : une partie restaurée (en bois) d’un gîte situé à Chaillac et un bénitier de

pierre blanche.

Les lycéens concurrents posent en compagnie de Frédéric Bildé, président du comité castrais du Rotary, des membres du jury, de leur proviseur, Michel de Dieu Okala, de François Ghiron, chef de travaux, de leurs professeurs et de Jean-Michel Degay, président de la chambre des métiers de l’Indre.

Photo et légende : DB

 

Au plan international, le comité rotarien agit, dans le cadre d’une aide concertée et suivie de bout en bout, en direction de deux pays, et cela concrètement, afin de procurer la somme nécessaire à l’achat d’équipements sanitaires à des hôpitaux : l’un se trouvant en Mongolie, à Tsetserleg, qui a besoin d’équiper une ambulance et son services des urgences, l’autre à Port au Prince, la capitale de l’île d’Haïti, qui réclame la fourniture d’un échographe et d’un appareil de radiographie, ainsi qu’une assistance technique et de formation spécifique de son personnel.

D.B.