En France, on appelle guerres de religion une série de huit conflits, qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du XVIe siècle et où s’opposèrent catholiques et protestants.
Le développement de l’Humanisme, les nouvelles connaissances et les interrogations mettent en avant la crise religieuse que traverse le XVIe siècle et permettent de nouvelles contestations qui vont briser l’unité religieuse de la Chrétienté d’Occident : c’est la naissance de la Réforme qui a remis en cause les principes traditionnels de la religion chrétienne enseignée par l’Église de Rome.
Les causes de la crise religieuse
Le comportement de l’Église.
Les Chrétiens ont besoin d’être rassurés, ils se sentent délaissés. Ce sentiment est renforcé par le comportement de l’Église. En effet son comportement est critiquable. Le bas clergé est inculte, le haut clergé vit dans le luxe, complètement en décalage avec les populations. Cela va entraîner un mouvement critique de la part des Humanistes.
La montée du Protestantisme.
Face à la crise de l’Église, certain Chrétiens se rebellent.
Martin Luther déclencha un mouvement, la Réforme. Il publia "95 thèses" dénonçant la vente d’indulgences et sera excomunié.
En 1529, princes et villes réclament la liberté religieuse : le protestantisme est né.
La France reste un pays catholique, mais avec une forte minorité protestante (Poitou, Alsace, Dauphiné, Languedoc) qui va devenir anti-royaliste et républicaine, contrairement aux provinces de l’Ouest (Bretagne, Vendée) qui, à la Révolution, seront royalistes et anti-républicaines.
Les Protestants se défendent en cherchant toujours plus de culture (grand souci de l’enseignement) mais aussi en profitant du capitalisme (banque protestante depuis le XVIIIe siècle). Jusqu’à la fin du XXe siècle, il n’y a pas de dialogue entre Catholiques et Protestants.
2009-2025 © Lycée George-Sand La Châtre - Tous droits réservés
Ce site est géré sous
SPIP 3.2.19
et utilise le squelette
EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022