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Par : Justine
Publié : 9 janvier 2013
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1984 : Critique d’une société totalitaire

 1984 est un roman de George Orwell, célèbre écrivain anglais, écrit en 1948 ( ce qui pourrait expliquer le titre du livre) qui dépeint un effrayant monde totalitaire.

Winston Smith, 39 ans, travaille au ministère de la vérité en Océania. Son travail consiste à réécrire des passages de livres, de journaux car le Parti dont Big Brother est le meneur ne doit jamais avoir tort.

Les trois autres ministères existant sont le ministère de l’amour ( qui s’occupe de la torture), le ministère de la paix ( qui s’occupe de la guerre) et enfin celui de l’abondance ( qui s’occupe de la famine).

Winston est conscient de ce qu’il se passe et des mensonges qui leur sont racontés à longueur de journée, principalement à travers les télécrans, mais seul, il est impuissant.

Un jour, alors qu’il se rend dans le quartier des prolétaires chez l’antiquaire, il croise Julia, une jeune femme qui travaille au commissariat aux romans. Il est d’abord tenté de la tuer, car il croit qu’elle l’espionne, mais il apprend finalement par l’entremise d’un petit mot qu’elle lui fait passer qu’elle est amoureuse de lui.

Ils commencent donc à se voir et à conspirer contre le Parti ; ils se rendent même chez O’Brien qu’ils pensent être membre de la fraternité, et à qui ils confessent être prêts à tout pour faire tomber le Parti. 

Ils s’avère que O’Brien est un membre du Parti dont le travail est de rechercher les criminels par la pensée ; les deux jeunes gens sont donc arrêtés et Winston est envoyé au ministère de l’amour où il est torturé par O’Brien.

Il finit après des mois de tortures par être relâché et il comprend que finalement il aime Big Brother, car il a remporté un victoire sur lui-même.

"Il regarda l’énorme face. Il lui avait fallu quarante ans pour savoir quelle sorte de sourire se cachait sous la moustache noire. O cruelle, inutile incompréhension ! Obstiné ! volontairement exilé de la poitrine aimante ! Deux larmes empestées de gin lui coulèrent de chaque côté du nez. Mais il allait bien, tout allait bien.

LA LUTTE ETAIT TERMINEE.

IL AVAIT REMPORTE LA VICTOIRE SUR LUI-MEME.

IL AIMAIT BIG BROTHER."