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Par : Émile , Louis
Publié : 22 décembre 2012
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Pantagruel par la Compagnie Queue Ni Tête

Critique de Louis et Émile (2nde 1) écrite en complicité.

François Rabelais est un écrivain dont les oeuvres s’inscrivent dans le mouvement humaniste. Pantagruel et Gargantua font partie de ses oeuvres les plus célèbres. Ces deux romans furent écrits respectivement en 1532 et 1534.

Pantagruel, héros éponyme du premier de ces deux textes, est un géant qui, alors qu’il étudiait à Paris, doit aller à la rescousse de son peuple attaqué. Au cours du voyage qu’il fait pour rallier Paris et son pays natal, Pantagruel fait moult rencontres de personnages qui deviennent rapidement ses alliés et lui sont fort utiles durant la bataille qui les opposent aux Dipsodes. Le narrateur, Alcofribas Nasier, se retrouve durant l’histoire dans la bouche de Pantagruel où il découvre un monde parallèle. Le nom du narrateur est une anagramme de François Rabelais.

La représentation de Pantagruel à laquelle nous, les secondes 1 et plusieurs autres classes de notre lycée, avons assisté le vendredi 16 novembre 2012 était donnée par la Compagnie Queue Ni Tête.

Le décor était composé d’un grand tissu blanc pendu au fond de la scène tantôt représentant la bouche de géant, tantôt servant d’écran de projection.

En effet, toute la partie de la pièce durant laquelle Alcofribas Nasier est dans la bouche de Pantagruel était projetée sur cet écran.

Une autre des particularités de cette adaptation est le recours à bon nombre d’effets spéciaux ou d’astuces permettant d’accomplir des choses impossibles en temps normal.

Ainsi, pour ne citer que deux exemples, Pantagruel, étudiant, ouvre un livre qui soudain s’enflamme ; un verre d’eau renversé ne se vide pas de son contenu.

Les comédiens étaient très bien dans leur rôle et l’ont interprété à merveille.

Il fut agréable, durant cette représentation, de sentir que les comédiens jouaient avec plaisir, car cela change tout et, comme pour tout, cela se ressent quand on aime faire ce que l’on fait. En effet, rien de plus désagréable que d’aller au théâtre pour voir des comédiens qui ne semblent ni intéressés, ni heureux de jouer.

Une autre chose qui fut appréciable est que la salle Maurice Sand est vraiment un lieu agréable pour voir une pièce de théâtre car sa taille réduite permet d’être vraiment près des comédiens et de ne perdre aucune miette de leur interprétation.