Lycée George-Sand La Châtre

Qui a dit que Pantagruel était un roman classique et sans modernité ?

Vendredi 16 novembre, le théâtre de la Châtre a accueilli la troupe « ni queue ni tête » pour une représentation de cette amusante histoire de taille.

Six acteurs sur scène, dont le narrateur et auteur, Alcofribas Nasier, anagramme de François Rabelais.

L’histoire raconte la vie d’un géant appelé Pantagruel, qu’Alcofribas Nasier, tel un professeur, nous commente. Au début, une pause est effectuée pour décrire toute la vie quotidienne des personnages de cette pièce. Nous assistons à la naissance comique de Pantagruel, ainsi qu’à la mort de sa mère. Puis nous avançons dans le temps, jusqu’aux études de notre petit géant. Enfin, la guerre entre les Dipsodes et Pantagruel nous est narrée, ainsi que le voyage d’Alcofribas Nasier dans la bouche du personnage principal.

C’est ici qu’intervient le drap, pour faciliter la différence de taille. Alcofribas entre par une ouverture représentant la bouche, puis un film nous est projeté sur ce même support.

Pour représenter les petites tailles, des figurines sont utilisées lors de la guerre du géant. Pour représenter ce dernier, c’est une marionnette, guidée par deux acteurs qui est utilisée.

Mêlant modernité et tradition, le metteur en scène a utilisé un outil de projection pour des films et les ombres chinoises. 

Pleine d’humour, la pièce est agréable, en particulier grâce au personnage de Panurge qui l’égaie.

Farces et plaisanteries sont omniprésentes. Apparitions, disparitions, effets spéciaux nous émerveillent.