Vous êtes ici : Accueil > Archives du Blog > Année 2012-2013 > Atouts, pertes et manques analysés au lycée
Publié : 30 septembre 2012
Format PDF Enregistrer au format PDF

Atouts, pertes et manques analysés au lycée

Visite annuelle des représentants de la municipalité au lycée

Un article de Denis Bonnet dans L’Echo-La Marseillaise -Samedi 29 septembre

Bien qu’elle soit de pure courtoisie, la visite annuelle de représentants de la municipalité au lycée polyvalent George Sand, telle qu’elle s’est déroulée vendredi en fin de matinée, n’en aura pas moins été l’occasion d’un large tour d’horizon, dépassant le cadre de l’établissement. Michel de Dieu Okala en est le proviseur, assisté par Aurélie Bildé, succédant depuis la rentrée à Mmes Fernandes et Mouret. 480 élèves (dont 173 fréquentent les sections professsionnelles) y sont instruits par une soixantaine de professeurs (une dizaine d’entre eux sont nouvellement arrivés).

Une "table ronde" réunissant Michel de Dieu Okala, Aurélie Bildé, M. Bailly, gestionnaire, M. Philippon, responsable du service technique, M. Ghiron, chef de travaux, pour la partie éducative ; Nicolas Forissier, maire de La Châtre, et ses adjoints, Mme Palat et M. Moissinac, pour la muncipalité, 

a fait exprimer par le premier cité son inquiétude concernant une baisse significative des naissances dans ce pays du Berry (Indre et Cher) et dans le bassin d’Argenton - La Châtre. Dans une contrée où la population a une tendance démographique nette à vieillir... Ce phénomène ayant entraîné récemment des suppressions de classes dans les écoles maternelles et primaires, il devra atteindre fatalement collèges et lycées dans les années à venir. Cela même si, comme l’a évoqué Nicolas Forissier, le pays de La Châtre a des attraits indéniables, et si l’on peut espérer une poussée industrielle du côté de Châteauroux avec un apport chinois qui tarde toutefois à créer des emplois.
 

D’ores et déjà, au lycée George Sand, on déplore la suppression non pas d’un demi-poste comme il était prévu, mais d’un poste complet de conseiller principal d’éducation.

Ce qui empêche la surveillance parfaite, singulièrement, de 80 élèves internes et de ceux utilisant régulièrement des transports scolaires. En enseignement général, il n’y a plus que quatre "secondes", au lieu de cinq auparavant, la moyenne des élèves étant là d’une trentaine. La section de tapisserie-ameublement est selon toute évidence vouée à disparaître puisque, si la classe de deuxième année a été maintenue, celle de première année n’a pas été reconduite.
 

Du côté de l’apprentissage des métiers du bois, la section de lutherie reste la fierté de l’établissement,

comptant à l’heure actuelle une douzaine d’élèves venus de toute la France (un seul de ce département), atttirés essentiellement par la réputation d’un festival de musique traditionnelle qui perdure à présent au château d’Ars, et bien entendu par la qualité de leurs professeurs. Parmi ceux-ci, à noter la présence nouvelle de Sébastien Tourny, facteur et joueur de vielle à roue.
 
Au cours de cette rencontre, dans l’atelier de lutherie
Photo et légende, DB
 
Bien d’autres sujets auront été abordés, tel le souhait de voir aboutir une démarche qui a commencé d’être effectuée voilà dix ans, réclamant auprès du Conseil régional les fonds nécessaires à la construction d’un nouveau gymnase, promis désormais en...2018 !.
 

Et si Michel de Dieu Okala a qualifié l’établissement qui lui a été confié de "petit paradis", avec des élèves presque tous "adorables" et des parents nombreux à s’investir,

il faut néanmoins constater que des tags y salissent trop souvent des murs et des façades. Et qu’il coûte cher à la collectivité de devoir les effacer...
D.B.