Du haut des galeries, nous avons eu le privilège d’assister à la répétition d’une scène mouvementée de Beaucoup de bruit pour rien : le fiancé, qui soupçonne à tort sa promise d’infidélité, la frappe devant le prêtre au moment de prononcer le "oui" fatidique, et jette à terre les alliances. Il sort, elle tente de le retenir, s’évanouit et s’écroule à terre... oui, Shakespeare, c’est aussi bouillonnant d’émotions, de violence et de rebondissements qu’une série télé.
Nous aurions voulu vous montrer le contraste entre les comédiens en costumes renaissance, et les musiciens, metteur en scène et techniciens " en civil".Photos interdites pendant la répète, malheureusement...
où nous avons entre autres pu admirer les tableaux des peintres pré-raphaëlites, ces "punks" du XIX° siècle, qui se révoltaient contre la pesanteur de l’ordre moral et le matérialisme de l’époque victorienne.
Après un bref conciliabule, les quatre professeurs ont décidé qu’il y avait juste assez de temps pour mener leurs troupes jusqu’à Buckingham Palace, faire coucou à la Reine derrière les grilles, et retourner au car.
Nous avons donc cavalé comme une horde sauvage, monopolisant tout le trottoir, et forçant les mères de famille à poussette et les dignes petites mamies à se blottir dans les portes cochères pour ne pas être emportées par notre torrent.
Une fois notre mission accomplie, retour sur les bords de la Tamise pile à l’heure, en sueur et la langue pendante, après un passage éclair devant Westminster Abbey.
A votre avis, qui a tagué la cabane de chantier devant Westminter ?
Pourquoi, à les voir côte à côte, me vient-il une furieuse envie de ressortir un vieux vinyle de Village People ? Le côté " uniformes d’opérette", sans doute...
Merci à Carmen, Géraldine, Louise et Manon de m’avoir permis d’utiliser leurs photos sans payer de copyrights
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022