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Publié : 12 juin 2011
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Les tribulations des voyageurs du car n° 2, quatrième jour...

Au matin du quatrième jour, nous avons découvert le Globe Theatre, l’incroyable reconstitution en bois, chaume et torchis d’un théâtre élizabéthain.

Toit de chaume pour abriter les riches spectateurs des galeries, mais parterre à ciel ouvert pour les "penny-stinkers", les " fauchés-qui -puent !
Un gâteau de riz ? Non, une maquette du Globe

Du haut des galeries, nous avons eu le privilège d’assister à la répétition d’une scène mouvementée de Beaucoup de bruit pour rien  : le fiancé, qui soupçonne à tort sa promise d’infidélité, la frappe devant le prêtre au moment de prononcer le "oui" fatidique, et jette à terre les alliances. Il sort, elle tente de le retenir, s’évanouit et s’écroule à terre... oui, Shakespeare, c’est aussi bouillonnant d’émotions, de violence et de rebondissements qu’une série télé.

Ah, Desperate housewives, réécrit par Shakespeare en pentamètres iambiques... j’achète tout de suite les dix premières saisons.

La scène, et les trois niveaux des galeries

Nous aurions voulu vous montrer le contraste entre les comédiens en costumes renaissance, et les musiciens, metteur en scène et techniciens " en civil".Photos interdites pendant la répète, malheureusement...

préparatifs avant la répétition

Nous avons pique-niqué dans l’herbe d’un square à l’ombre de Big Ben, puis nous sommes allés à Tate Britain, fabuleuse galerie d’art GRATUITE

où nous avons entre autres pu admirer les tableaux des peintres pré-raphaëlites, ces "punks" du XIX° siècle, qui se révoltaient contre la pesanteur de l’ordre moral et le matérialisme de l’époque victorienne.

William Holman Hunt, l’éveil de la conscience
Watherhouse, the Lady of Shalott
Edward Burne Jones, King Cophetua
John Millais, Ophelia

Après un bref conciliabule, les quatre professeurs ont décidé qu’il y avait juste assez de temps pour mener leurs troupes jusqu’à Buckingham Palace, faire coucou à la Reine derrière les grilles, et retourner au car.

Nous avons donc cavalé comme une horde sauvage, monopolisant tout le trottoir, et forçant les mères de famille à poussette et les dignes petites mamies à se blottir dans les portes cochères pour ne pas être emportées par notre torrent.

Le ciel est rose... les confettis du mariage princier flottent encore dans l’air

Une fois notre mission accomplie, retour sur les bords de la Tamise pile à l’heure, en sueur et la langue pendante, après un passage éclair devant Westminster Abbey.

On dit que la façade de Westminster aurait été copiée sur celle de l’église Saint André, à Chateauroux...

A votre avis, qui a tagué la cabane de chantier devant Westminter ?

On attend l’expertise des graphologues : est-ce l’écriture de Kate ou celle de William ?

Quelques aperçus rapides sur le Londonien, sa vie, ses moeurs, son habitat...

L’équivalent anglais d’un break Dacia
Non seulement ça ne roule pas au diesel, mais en plus, avec cette couleur marron rouge, on dirait une aubergine géante

Deux spécimens- typiques d’indigènes : le bobby et le poilu.

Pourquoi, à les voir côte à côte, me vient-il une furieuse envie de ressortir un vieux vinyle de Village People ? Le côté " uniformes d’opérette", sans doute...

Tough guys don’t smile...
Un sosie londonien de Bruce Willis garde fièrement Big Ben
un homme en rouge avec un bonnet à poils
Impassible, il se laisse photographier sans répondre aux sourires des jolies touristes.

Merci à Carmen, Géraldine, Louise et Manon de m’avoir permis d’utiliser leurs photos sans payer de copyrights