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Publié : 14 novembre 2013
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Le poète Jean-Pascal Dubost inspire les 1ères L.

Deux rencontres ! Et avec un poète en chair et en os ! (Qui a dit que nous ne nous intéressions qu’aux auteurs morts ?)

Première rencontre avec la 1ère L.
Jean-Pascal Dubost présente ses poèmes aus lycéens, en compagnie de Marie Poumarat, comédienne de Textes & Rêves, qui a organisé sa résidence pour la Maison de la Poésie au Prieuré du Magny.

Jean-Pascal Dubost lit un poème de son amie Valérie Rouzeau.
Je pense aux personnes merveilleuses de ma vie je pense à vous mes amis vous mes inconnus innombrables je pense à Robert Desnos dont les yeux étaient des perles je pense à Rimbaud le jeune homme vert qui rougissait jusqu’aux oreilles je pense à d’Aubigné couché avec ses pistolets...

Les mardis 8 octobre et 12 novembre derniers, Jean-Pascal Dubost a eu la gentillesse d’animer deux ateliers d’écriture pour la classe de 1ère L.

A la recherche de l’inspiration...

Si certains ont rapidement trouvé l’inspiration, guidés par des amorces originales, la pudeur a souvent été de mise quand il s’est agi de lire son "oeuvre"... Pas si simple d’être un poète !

... dans sa bulle intérieure.

La générosité est certainement communicative puisque quelques élèves ont accepté de partager avec nous le fruit de leur travail.

Voici quelques morceaux choisis :

 On nous a dit que la vie serait simple

 On nous a dit que la vie serait joyeuse

 On nous a dit que la vie serait belle

 On nous a dit que la vie serait heureuse

 [...]

 Puis un jour nous avons compris qu’ils nous avaient menti.

 Et on nous a dit que notre vie était finie.

Emilie

Toujours selon la même contrainte d’écriture -vous aurez reconnu l’anaphore-, Corentin a imaginé ce poème en prose :

Je vois des feuilles tomber dans la cour du lycée,
Je vois les jours défiler et le monde, de plus en plus, dans la crise s’enfoncer,
Je vois des poings levés, pour toujours, toujours plus consommer,
Je vois beaucoup trop de Subway, Macdo et de KFC,
Je vois le taux d’obésité sans cesse augmenter alors qu’j’en vois qui n’ont rien à manger...

Et si vous aimez entendre sonner les mots, et swinguer les phrases, laissez-vous transporter par ces lignes écrites par Carla :

Jamais deux sans trois, jamais mi sans la. Jamais clair sans obscur, jamais nuit sans clair de lune. Jamais contraire sans oxymore, jamais affinité sans plus encore. Jamais jamais sans toujours, toujours jamais sans regret.

Vous avez aimé ? Vous en voulez encore ?

Commencer à réfléchir, à s’inquiéter, à se responsabiliser, à changer. Commencer à travailler en groupe. Commencer à se mettre d’accord, à changer notre façon d’exister, notre société. Commencer à agir.
Claire