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Publié : 14 octobre 2013
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Une rencontre étonnante et bouleversante

Nous avons rencontré le poète Jean Pascal Dubost en chair et en os.

Tout de noir vêtu, il ne ressemble pas à l’idée que l’on se fait d’un poète.

Ses vêtements font penser au corbeau qui est justement l’un de ses animaux préférés avec le loup et que l’on retrouve dans plusieurs de ses poèmes, notamment dans "Vvvvvvvvvvvvv" qui donne l’impression d’entendre des battements d’ailes.

Cependant, il aurait pu ne pas se retrouver là devant nous, lui qui, petit, considérait la poésie comme une punition.

Mais heureusement, grâce à sa rencontre avec Daniel Biga, un poète français qui s’inspire de la Beat Generation, il a ouvert les yeux sur ce qu’est la poésie et a pu créer son propre univers, fait de neuf et d’ancien, rempli de souvenirs d’enfance, de mots disparus ou inventés, qui permet de découvrir le véritable Jean Pascal Dubost.

Ses premiers poèmes sont d’abord écrits en vers, mais il leur préfèrera très vite les poèmes en prose, notamment en bloc, qui deviennent de plus en plus longs au fil du temps.

Il nous a avoué ne jamais être totalement satisfait de ses poèmes, quitte à les retravailler encore et encore.

Pour lui, l’inspiration n’existe pas. Lorsqu’il veut créer, il s’impose des heures de travail pendant lesquelles il utilise ses expériences personnelles, Internet, des dictionnaires d’anciens mots et d’anciens recueils de poèmes.

Jean-Pascal Dubost lit "Sommes"
poème extrait du livre Nouveau Fatrassier (Tarabuste, 2012).

Il a inventé les "spiropoèmes"

qui sont de longs poèmes en bloc composés d’une seule phrase qu’il faut lire d’une seule traite sans s’arrêter, ce qui constitue un véritable exercice de respiration.

C’est le cas du poème Sommes, dont la lecture était très impressionnante.

Il fait en sorte d’éditer ses "spiropoèmes" sous formes de rouleaux, de façon à les rendre plus impressionnants encore.

Et vous ? Serez-vous capable de lire l’un de ces "spiropoèmes" sans vous arrêter et surtout sans bafouiller ?