Bientôt Halloween ! Le noir, le mystère, les corbeaux, la mort....la poésie.
Imaginez-vous, dans une salle sombre (genre la J01), il fait froid (il n’y a pas de chauffage), vous ignorez ce qui vous attend dans cette pièce obscure. Et là, un homme vêtu entièrement de noir apparaît ! Deux bagues brillent à ses doigts ; sa silhouette longiligne perce les cieux impénétrables de la poésie moderne ! Mouahahahah !!! Son long manteau noir semblent être deux ailes de grands corbeaux des plaines normandes... Bouh ! Je vous ai fait peur !
Car l’étrange personnage est passionné par ces oiseaux de mauvaise augure, qui pourtant semblent lui porter chance.
Sauvages, indomptables, noirs, corbacs, groles ...
Comme cet oiseau, Jean-Pascal prend son envol et reviendra nous voir le 12 novembre.
Pour prolonger votre article, Alice et Marie, voici deux textes de Jean-Pascal Dubost sur les corbeaux (en cliquant sur les liens, vous pourrez en lire d’autres) :
corbeau musard
Passe dans l’herbe envahissante
et les coquelicots de juin,
le trèfle important,
voilà l’objet serein d’une flopée de poèmes,
sur le seuil, prêts à démarrer.
C’est corbeau (Cheyne éditeur, 1998)
Vvvvvvvvvvvvvvvv
Ils survolent un moment les champs labourés, puis se posent et marchent et sautillent lourdement, disposent, autoritaires, des lieux et de l’absence prandiale du laboureur, et leurs bavardages intempestifs s’élèvent, s’étendent et remplissent des journées d’octobre qu’on n’a guère envie de partager —
"Corbeaux de la plaine", une section de Fatrassier (éditions Tarabuste, 2007)
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022