Lycée George-Sand La Châtre

Tour à tour fondeur, éleveur de corbac, écrivain et lecteur de tous genres, Jean-Pascal Dubost puise son inspiration aussi bien dans l’irrégularité du Baroque que dans l’esprit libertaire soixante-huitard (la "Beat Generation"). Premier constat : notre homme est pour le moins éclectique.

Au détour d’une anecdote, le poète nous livre alors son goût prononcé pour... la sauvagerie.

Il se dit fasciné par les animaux tels que les loups, comme en témoigne son recueil Les Loups vont où ?(Obsidiane, 2002), mais aussi et surtout par les corbeaux. Ayant élevé un corbeau dans son passé, J-P Dubost a retranscrit son engouement pour ces oiseaux de malheur dans C’est corbeau (Cheyne éditeur, 1998), dans "Corbeaux de la plaine", une section de Fatrassier (éditions Tarabuste, 2007) et dans "Corbacs et groles" du Nouveau Fatrassier (Tarabuste, 2012).

(cliquez sur le lien pour lire certains de ces poèmes)

Voler en éclats

Là-bas groupés qui se chamaillent, jouteurs croassant, bondissants, marchant sur l’autre bord de l’Orne, tout proches, tout proches, à un jet de caillou, intouchables, quel curieux spectacle des corbeaux de l’aube qui d’un moment à l’autre vont s’envoler, s’approcher, se disperser, et percer la brume —

Le Berry, connu par sa campagne aussi enchanteresse que prédatrice regorgeant de bêtes sanguinaires, serait-il la destination rêvée pour notre ami ?

Poète tout droit venu de la forêt de Brocéliande, Jean-Pascal Dubost est actuellement en résidence à la Maison de la Poésie du Magny.

Il a ce mardi rencontré une classe de 1ère S au Lycée de la Châtre, expérience qui sera renouvelée sous peu pour un deuxième entretien.