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Publié : 12 octobre 2013
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Non ! Les poètes ne sont pas tous morts !

Le poète Jean-Pascal Dubost rencontre la classe de 1ère S2 au Lycée.
Les élèves ont été très attentifs à ses explications.

En plus d’être vivant, Jean-Pascal Dubost n’est pas vieux du tout !

Il est vêtu de manière simple, tout en noir, contrairement à l’idée traditionnelle que l’on se fait des poètes hauts en couleur.

Notre surprise a été totale lorsqu’il nous a appris qu’il n’aimait pas la poésie lorsqu’il était jeune.

Sa vision de la poésie a changé grâce à la rencontre, qu’il a faite à trente ans, de Daniel Biga, un poète français apparenté à la "Beat Generation". C’est cette rencontre décisive qui lui a donné envie de devenir un poète.

Jean-Pascal Dubost est fasciné par les animaux sauvages et plus particulièrement par le corbeau et le loup qui se retrouvent dans ses poèmes. 

Nous imaginions qu’être poète était une vocation et que l’inspiration venait d’elle-même. Nous avons été surpris lorsqu’il nous a dit que pour lui l’inspiration n’existait pas, qu’il se fixait des heures de travail et qu’il piochait dans les poèmes d’écrivains qu’il aime pour écrire les siens.

Jean-Pascal Dubost a inventé une nouvelle forme de poèmes qu’il appelle "en bloc", pouvant être soit très long, soit extrêmement court. 

Certains de ces poèmes sont composés d’une seule phrase très brève ou au contraire étendue sur plusieurs pages comme "Sommes" . Il joue avec les mots, en invente de nouveaux, réutilise des anciens et accorde une grande importance à la forme.

 

Ses lectures étaient captivantes et envoûtantes.

Pour compléter votre article, Albane et Manon, j’ajoute cette critique littéraire que j’ai lue sur le site d’une revue prestigieuse de littérature, Le Matricule des Anges à propos d’un livre de Jean-Pascal Dubost :

Les Loups vont où ?

Depuis dix ans, Jean-Pascal Dubost explore les moments ténus de la vie. C’est corbeau (Cheyne, 1998) racontait ingénument l’arrivée d’un bébé corbeau dans la vie d’un jeune couple.

Aujourd’hui Les Loups vont où ? (Obsidiane) regroupe sept séries de poèmes resserrés autour d’un motif : maisons singulières, transports (de la brouette aux "grolles"), etc. Chaque poème est composé d’une seule longue phrase qui creuse dans la langue comme une pelleteuse mécanique le ferait dans la terre. Ce qu’elle ramène est d’abord une matière brute : images, récits, sons, odeurs, souvenirs d’enfance. Le temps de la lecture, nécessairement répétée du fait d’une syntaxe non linéaire, organise alors la matière mise au jour. Le lecteur participe ainsi à une fouille de sa propre mémoire aiguillonnée par d’anciens mots inusités, d’autres dont le sens véritable échappe et auxquels s’associent alors des sensations. C’est bien d’une remontée à la surface de la page à laquelle on assiste, dans l’accompagnement de la phrase racleuse.

[...] Vous pouvez lire la suite de l’article sur le site : ICI.