On peut devenir poète même si on n’ aime pas la poésie, Jean-Pascal Dubost nous l’a confirmé. En effet, il a de mauvais souvenirs des récitations apprises mot à mot. Sa vision de la poésie a changé lorsqu’il a rencontré Daniel Biga, poète issu de la « beat generation ».
Pour écrire ses poèmes, Jean-Pascal Dubost s’inspire de son enfance et des phrases prononcées par son entourage, cherche dans des livres ou des dictionnaires. Il aime « ressusciter les mots perdus » et utilise l’ancien français dans ses poèmes.
Au début, il a commencé à écrire des poèmes en vers. Un jour, il se lance dans une nouvelle forme : les poèmes en bloc, poèmes sans strophe ni rime qui lui permettent de prendre plus de liberté.
Monstres morts
BIZARRRIES
Qu’ont-ils mais ce que je veux d’un âne l’humeur rétive, la raideur d’un cerf fier défiant, d’un loup l’échine orgueilleuse qui pèse sous les coups de légendes, l’appétit du lion, la course increvable et le corps d’un seul trait font mômeries, ensemble, queue leu leu, oh les mots-monstres, fête les fous -éditions Obsidiane, 2005
Il débute par des poèmes courts qu’il situe en haut des pages de ses livres, puis des plus longs de plusieurs pages.
Parmi ses poèmes en bloc, on trouve des « tautogrammes » où chaque mot commence par la même lettre.
Le poème « Sommes » s’étend sur quatre pages et ne contient aucun point. Jean-Pascal Dubost le qualifie de « spiropoème ».
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022