Lycée George-Sand La Châtre

Charlie, Daniel et Ian préparent leur lecture.

Richard et Xavier surpris l’oreillette à l’oreille, mais c’est pour écouter un slam de Grand Corps malade que Richard voudrait ajouter à l’anthologie. Lequel, Richard ?

Voici les paroles de GCM que nous écoutions avec Xavier dans l’atelier poésie.
J’crois que les histoires d’amour
C’est comme les voyages en train
Et quand j’vois tous ces voyageurs
Parfois j’aimerais en être un
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu’on flippe autant d’arriver en retard ?
Les trains démarrent souvent au moment où on s’y attend le moins
Et l’histoire d’amour t’emporte sous l’œil impuissant des témoins
Les témoins c’est tes potes qui te disent au-revoir sur le quai
Et regardent le train s’éloigner avec un sourire inquiet

 Le slam que je voudrais ajouter est “Les voyages en train”. Ce slam compare l’amour à un voyage, je l’ai découvert l’été dernier et je l’ai tout de suite aimé, avec l’ironie qui va avec.

Mélanie, Eloïse, Camille et Lauriane travaillent sérieusement.

Nous lisons les textes de l’anthologie des poèmes d’amour proposés. Mélanie tente de nous convaincre de choisir le poème de Grand Corps Malade « Roméo kiffe Juliette ». ( Eloïse, Lauriane, Camille et Mélanie)

Discussion.

Nous essayons d’équilibrer le temps de lecture de chacune. Camille a trouvé la bonne répartition. ( Eloïse, Lauriane, Camille et Mélanie)

Arturo et Paul ont trouvé un poème qui leur plaît. Lequel, les garçons ?

Nous avons choisi un poème qui nous a plu et qui n’était pas très long et pas très compliqué à comprendre, mais nous ne nous rappelons plus du titre malheureusement ... (Arturo)

La mémoire est revenue à Arturo : le poème que Paul et lui ont choisi est d’une poétesse russe du 20ème siècle : Anna Akhmatova, « Le cœur perd lentement mémoire du soleil », Soir , 1912

Marie donne des conseils à Charlie, Daniel et Ian.

Concentration.

Camille, Eloïse, Mélanie, Lauriane lisent à quatre voix "Roméo kiffe Juliette" de Grand Corps malade.

Roméo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois
Juliette dans l’immeuble d’en face au dernier étage
Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient
Grandit dans leur regard une envie de partage
C’est au premier rendez-vous qu’ils franchissent le pas
Sous un triste ciel d’automne où il pleut sur leurs corps
Ils s’embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid
Car l’amour a ses saisons que la raison ignore

 Éloïse tente de vaincre sa timidité, pendant que Lauriane se prépare à son tour, Camille et Mélanie essayent de garder leur sérieux. ( Eloïse, Lauriane, Camille et Mélanie)

Sophie, Pauline, Charlène et Lucille lisent "Qu’en avez-vous fait ?" de Marceline Desbordes-Valmore

Vous aviez mon cœur,
Moi, j’avais le vôtre :
Un cœur pour un cœur ;
Bonheur pour bonheur !
Le vôtre est rendu,
Je n’en ai plus d’autre,
Le vôtre est rendu,
Le mien est perdu !

 Nous avons choisi le poème "Qu’en avez-vous fait ?" de Marceline Desbordes-Valmore parce qu’il nous a plu à la première lecture. Nous avons dù le lire devant nos camarades de classe avec une voix forte et en haussant le ton. Marie Poumarat nous indiquait le ton que l’on devait prendre lors de la lecture des vers. Cette séance nous a permis de surmonter notre timidité. (Charlène)

Mathieu et Damien ont choisi le poème le plus ancien, le plus court aussi, d’un auteur chinois du 4ème siècle, Tseu Yeh, « A celui qu’on aime »

Le savez-vous
que vous et moi
sommes deux branches
d’un seul arbre,
que votre joie
sourit en moi
que vos chagrins
pleurent en moi ?
amour heureux
la vie vit-elle
où tu n’es pas ?

Charlie, Daniel et Ian ont choisi un long poème surréaliste d’André Breton, "L’Union libre".

Ma femme à la chevelure de feu de bois
Aux pensées d’éclairs de chaleur
A la taille de sablier
Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre
Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d’étoiles de
dernière grandeur
Aux dents d’empreintes de souris blanche sur la terre blanche
A la langue d’ambre et de verre frottés

 Daniel, finalement, a apprécié de lire son poème devant la classe. Peut-être que les poèmes sont écrits pour être dits à voix haute.

Marie Poumarat fait des compliments à Julien, Gary et Gérard après leur lecture des "Roses de Saadi" de Marceline Desbordes-Valmore

J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir.
Les nœuds ont éclaté.
Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées.
Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ;