Vous êtes ici : Accueil > Archives du Blog > Année 2011-2012 > Lycéens et théâtre contemporain > La lucidité est la vertu la plus proche du soleil...
Par : Les TBMA
Publié : 19 janvier 2012
Format PDF Enregistrer au format PDF

La lucidité est la vertu la plus proche du soleil...

Dans le cadre de Lycéens et théatre contemporain, les T°BMA, sous la conduite bienveillante de M. Beddes, sont allés à Equinoxe voir la pièce L’instinct de l’instant

L’instinct de l’instant
de Nadia Xerri-L
mardi 17 janvier à 20h30
à Equinoxe

Les impressions au sein de la classe sont partagées, néanmoins certains points de convergences apparaissent. 

Nos espérances de voir un spectacle mieux adapté à nos goûts étaient grandes. Certains furent agréablement surpris, d’autres déboussolés, dubitatifs, certains ont même trouvé cela grotesque. 

La scénographie était simple, épurée, mais efficace.

Elle se bornait à des éléments qui renvoyaient au monde footballistique (buts, tribunes, vestiaires,...).

Le jeu des acteurs a été dans l’ensemble très inégal.

Dans l’ensemble, nous avons trouvé qu’une partie des acteurs surjouaient (les émotions étaient trop amplifiées, trop de larmes, trop d’exaltation).Pour certains d’entre nous, la comédienne qui jouait Alma est fort prometteuse à l’image de sa capacité pulmonaire :) L’interprétation du comédien qui jouait le coach fut sans doute l’élément fort de cette pièce.

L’histoire, quant à elle, a été perçue différemment.

Certains l’ont trouvée trop décousue, d’autres l’ont trouvée plutôt bonne. Néanmoins, d’un point de vue global, la plupart d’entre nous avons trouvé qu’il y avait un certain décalage entre les dialogues (de bonne facture, certes) et la réalité du monde footballistique (Ribery, Evra, Malouda, Abidal, Anelka auront-ils un jour les capacités de nous citer René Char... !!!).

Au final, c’est une pièce qui nous a procuré diverses émotions à différents moments. 

Parfois de l’indifférence (à cause du manque de rythme), à d’autres instants nous avons été captivés (en particulier par le coach). Enfin, les monologues à rallonge, les chansons trop prévisibles, le jeu approximatif des acteurs ont suscité chez nous une vive hilarité qui n’était pas adaptée au ton de la pièce. 

Bref, c’était un pur instant rock’n’roll.