Lycée George-Sand La Châtre

En effet, l’institut national de la statistique (INSEE) a exposé mercredi les chiffres de la croissance de l’économie française par rapport à son PIB (produit intérieur brut).

La croissance de ce 2ème trimestre s’est révèlée être de 0,0%, c’est-à-dire nulle, contrairement à une augmentation de 0,9% au 1er trimestre. On estime à 1,75% la croissance de la France cette année. Pour la comparer à l’autre grande puissance européenne, la croissance de l’Allemagne est estimée à 3% cette année.

Tout d’abord, comment définit-on la croissance d’un pays ?

Le PIB,( je ne vous apprendrai rien si je vous dis que c’est le produit intérieur brut,) est l’indicateur économique utilisé pour mesurer la production économique d’un pays. Cet indicateur est le résultat d’une addition des flux de productions par catégories d’agents économiques comme les entreprises. Dites-vous tout simplement que c’est la production de matières premières d’un pays. Cela permet la croissance d’un pays dans la mesure où cette matière première peut être exporté dans d’autres pays.

L’exportation, venons-y.

Pour qu’un pays se développe, l’exportation des matières premières à l’étranger est primordiale. Or depuis les années 2000, la tendance est à la délocalisation, c’est-à-dire l’émigration des entreprises françaises à l’étranger pour une main-d’oeuvre qui sera à un coût moins élevé pour l’entreprise. Le pays ne produisant plus de matières premières est, en conséquence, contraint d’ importer des matières premières de l’étranger. Quand le flux d’importation est supérieur à celui de l’exportation, cela nous amène à emprunter à la banque mondiale, d’où cette dette importante dont tout le monde parle.

Pour preuve, les 10 groupes français les plus implantés à l’étranger représentent 56 % de l’emploi total des entreprises à l’étranger et contrôlent plus du tiers de celui-ci. C’est ainsi que la Chine ou l’Inde se développent massivement. On pourrait citer un autre indicateur : seulement 20% des voitures de la marque Renault sont fabriquées en France.

En opposition, le modèle allemand.

Je ne vous apprends rien si je vous dis que l’Allemagne est un des rares pays européens à avoir une dette qui a tendance a diminuer. Et il est facile de citer des marques d’entreprises allemandes omniprésentes sur le marché français : Bosch, BMW, Phillips, et j’en passe. Je tiens à préciser que toutes ces entreprises se trouvent sur le territoire allemand.

Bonne nouvelle pour la France et l’Union Européenne,

les chefs d’Etat des deux pays, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, ont trouvé un accord pour une entente économique franco-allemande et se sont mis d’accord sur la création d’une dette européenne commune.