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Publié : 17 mai 2011
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Les 2nde 2 s’improvisent critiques littéraires !

Voici le point de vue de quatre élèves de 2nde2 sur les productions poétiques de leurs camarades de classe, productions réalisées à l’occasion de la sortie au Magny de jeudi 12 mai : balade pédestre, bucolique et poétique sous le soleil .

Lauralee donne son opinion sur le poème d’une poétesse en herbe , qui a souhaité rester anonyme :

Une camarade nous a proposé un poème très agréable. Son thème est pertinent, on reconnaît bien la saison (le printemps) et le vocabulaire est judicieusement choisi (« verdure, « fourrure », « cocon »). Cependant, des maladresses apparaissent dans la forme du poème : il y a trop de syllabes pour correspondre au genre du haïku, mais il est bref pour un poème en vers.

On ignore aussi le titre de cette création, cela lui donne un aspect énigmatique. On pourrait l’intituler « Toute cette verdure » en référence au vers 1.

L’auteur s’adresse aux éléments de la nature (« sors de ton cocon », « fais fondre »).

On a l’impression que tout prend vie sous les paroles du poète.

Le printemps inspire le renouveau que l’auteur a su exploiter en nous parlant du cocon, des papillons, des flocons laissant place aux boutons. Un poème qui, pour ma part, laisse une bonne impression.

Emilie et Anaïs, à propos de la réalisation de Lauralee : « Beauté naturelle »

Dans le poème de Lauralee, nous avons bien aimé le fait qu’elle évoque la sortie en utilisant un vocabulaire riche (« paysage, environnement, merveilleux… »). Ce vocabulaire se réfère bien à la sortie que nous avons faite.

Lauralee a également bien su structurer son poème (chaque strophe est constituée de quatre vers) et elle a employé des rimes (« ville polluante/ nature charmante », « environnement/ amusements »).

Ce poème nous a enfin paru plutôt agréable du fait de son contenu personnel.

Ludivine, à propos du Calligramme imaginé par Vianney :

L’apparence de « J’ai ouvert mon parapluie » est plutôt recherchée. Le texte est assez original et contient un vocabulaire assez varié.

Ainsi le bord du parapluie montre les différentes façons d’évoquer l’eau.

Toutefois, le terme de « flotte » peut paraître déplacé par rapport au niveau de langue utilisé dans l’ensemble du texte, qui est plus poétique à mon goût.

La lecture de ce calligramme peut faire penser à la chute des gouttes d’eau à la surface d’un parapluie. En effet, elle va du haut vers le bas, tout en gardant au sec le mot « soleil » qui forme le manche.

En cliquant sur les liens (en italiques, en gras), vous pourrez lire les poèmes et l’article consacré à la sortie du Magny.