Lycée George-Sand La Châtre

Les Spodek ont perdu une de leur filles lors d’une rafle, et leur cabinet dentaire pendant l’Occupation, et leur autre fille s’est convertie et ne veut plus les voir .

Mais comment faire rire sur le sujet de la seconde guerre mondiale ?

Voici le défi qu’a réussi à relever avec brio Jean Claude Grumberg , en bouleversant les conventions théâtrales, en mélangeant comédie et tragédie grecque.

Dans cette pièce quelque peu farfelue, les acteurs s’adressent au public : " Bonjour , je suis l’auteur ", et " mettent en pause " le spectacle pour pouvoir raconter quelques anectodes, amusantes ou tragiques .

Des faits réels qui touchent.

Cette pièce nous a beaucoup plu, car elle est basée sur des réalités, ce qui la rend plus touchante.
De plus c’est une pièce autobiographique : l’auteur , enfant , allait dans le cabinet des Spodek toutes les semaines.

Une mise en scène formidable.

Le même décor représente le cabinet du dentiste, le couvent où les Spodek essaient d’obtenir de voir leur fille devenue religieuse, et le bateau qui emmène le couple vers la "terre promise", la Palestine.

De plus, au changement de decor correspond un changement de lumière, par exemple dans le couvent, où un rayon de lumière oblique laisse imaginer une fenêtre.

A voir absolument !

Cette pièce vraiment très drôle nous a semblé la meilleure parmi les trois spectacles que nous sommes allés voir à Equinoxe.