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Publié : 7 février 2011
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Les Chaises d’Eugène Ionesco dans une mise en scène exceptionnelle.

Un chef d’oeuvre du théâtre de l’absurde !

Les élèves de Terminale L étudient, cette année, Fin de partie de Samuel Beckett.

Mardi 8 février, au Théâtre Equinoxe, à Châteauroux, ils vont pouvoir découvrir un autre auteur majeur du théâtre de l’absurde, Ionesco, dans la mise en scène de Luc Bondy.

Extraits de la page consacrée au spectacle sur le site d’Equinoxe :

- Mise en bouche

Un couple de vieux, âgés de 94 et 95 ans, vit isolé dans une maison située sur une île battue par les flots. Pour égayer leur solitude et leur amour désuet, ils remâchent inlassablement les mêmes histoires. Mais le vieil homme, auteur et penseur, détient un message universel qu’il souhaite révéler à l’humanité. Il a réuni pour ce grand jour d’éminentes personnalités du monde entier. Un orateur, spécialiste dans l’art des mots, est missionné pour traduire cette pensée. Un à un, les invités invisibles se présentent à la porte de leur demeure et viennent prendre place sur les chaises préparées pour les accueillir, et qui prolifèrent…

« J’ai l’intention de contribuer à l’amélioration de la condition humaine. Le sort de l’homme n’est point parfait, d’ailleurs je m’aperçois que j’ai un foie. »

[Eugène Ionesco, in La Vase (nouvelle)]

- La presse

" Les Chaises , un classique du XXe siècle signé Eugène Ionesco, revivifié par Luc Bondy qui s’appuie sur des interprètes magnifiques, Dominique Reymond, Micha Lescot, Rock Leibovici."

[Le Figaro]

"Karl-Ersnt Hermann a conçu une scénographie royale. Les chaises, au nombre de deux au début, envahissent peu à peu la vaste scène, portées par la Vieille ou poussées par des mains spectrales. Elle tombent et glissent toutes seules comme par magie, mikado géant animé par les hôtes invisibles. (…)"

[Les Echos]

" Luc Bondy a choisi des acteurs jeunes pour jouer ces vieux-là, comme y incitait d’ailleurs Ionesco.
[...]
Les dentiers s’affolent, les mimiques s’exaspèrent, les corps se traînent ou sursautent avec frénésie. Leur chorégraphie-farce échappe à tout réalisme. Et n’en est que plus hurlante de vérité. [...]
On se souviendra longtemps de Micha Lescot, vieillard réinventé, pleurant sa mère sur les genoux de sa femme. Drôle ou bouleversant, on ne sait plus bien : on riait les larmes aux yeux."

[Fabienne Pascaud - Télérama -n° 3170 - 16 octobre 2010]