Vous êtes ici : Accueil > Archives du Blog > Année 2011-2012 > Les Terminales Littéraires vont au théâtre. > Bonnes nouvelles pour les TL.
Publié : 24 septembre 2011
Format PDF Enregistrer au format PDF

Bonnes nouvelles pour les TL.

Merci à Laura qui nous a informés qu’une adaptation de Gargantua de Rabelais, l’une des quatre œuvres au programme, cette année, était jouée au Centre Culturel Albert Camus, à Issoudun.

J’ai fait la réservation, hier, pour ce spectacle, jeudi 1er décembre... eh bien ! nous avons droit à un tarif de groupe scolaire, donc la place est à 9 euros, au lieu de 12, tarif jeune.

Deuxième bonne nouvelle : nous pourrons demander un financement au Lycée pour prendre en charge le transport en car... j’attends le devis du transporteur pour le soumettre à Mme Fernandès.

Gargantua illustré par Gustave Doré.

Gargantua

Adaptation et interprétation : Julien Mellano – Bob Théâtre

De : François Rabelais / Mise en scène : Damien Bouvet

"Julien Mellano, joue avec une énergie et un plaisir jubilatoire, tous les personnages de l’incroyable ouvrage de Rabelais : Gargantua . Seul en scène, il réussit à merveille à se transformer en soldat ou en moine, avec une aisance et une puissance d’interprétation qui lui permettent de jouer tour à tour Grandgousier, Gargantua, Gargamelle ou encore Pichrochole."

« Maniant subtilement la langue de la Renaissance, Julien Mellano suggère l’amour, la guerre avec force détails incongrus » - Est Républicain

Jeudi 1er décembre – 20h30

J’en profite pour vous rappeler nos autres sorties théâtre :

- toujours en lien avec Rabelais, le XVIe siècle et l’Humanisme, nous verrons une adaptation théâtrale d’un texte politique majeur d’Etienne de La Boétie, l’ami de Montaigne :

Discours de la Servitude volontaire

Discours de la servitude volontaire

à Equinoxe, à Châteauroux, le mardi 27 mars, 20h30.

"Prodige et précocité : en 1576, un garçon de seize ou dix-huit ans « accouche » d’un texte d’une absolue modernité dans lequel il établit que c’est le consentement des asservis, et non la puissance du tyran, qui fonde la tyrannie !

Surgi dans sa galaxie, Montaigne devint aussitôt son ami, il convient de lire sa bouleversante lettre « sur la mort de feu Monsieur La Boétie » écrite peu après qu’il le précède dans la mort…

Un spectacle citoyen poétique, tonique, édifiant ; apprécié par nous et que nous vous recommandons chaleureusement, après Avignon 2011."

- en lien avec l’étude de Tous les matins du monde , livre de Quignard et film de Corneau, nous découvrirons la peinture baroque du XVIIe siècle, dont l’un des grands maîtres a été Caravage, à travers une autobiographie imaginaire adaptée pour la scène :

au Théâtre Maurice Sand de La Châtre, vendredi 13 avril, 20h30

Moi, Caravage

Moi, Caravage

de Cesare Capitani,

d’après le roman de Dominique Fernandez La Course à l’Abîme (Grasset)

avec Cesare Capitani, comédien et Laetitia Favart, mezzo-soprano

"Caravage se confesse et revit sous les yeux du spectateur toute son existence : l’enfance dans le petit bourg lombard, l’approche de la peinture, les premiers ennuis avec la justice, la fuite à Rome... Là, le jeune Michelangelo, avec quelques tableaux d’une puissance et d’un érotisme jamais vus, révolutionne la peinture et connaît la gloire : les princes le courtisent, les cardinaux le protègent ... Mais voilà : il est de caractère violent et asocial. C’est un rebelle : il refuse tout compromis, toute facilité que lui assurerait son talent. Son mode de vie est une provocation constante, ses œuvres un affront perpétuel à la morale : il aime les femmes et les hommes, il prend comme modèles des prostituées et des voyous, il est toujours prêt à sortir son épée… Les procès à son encontre se multiplient, ainsi que ses séjours en prison. Il tue un homme et il est condamné à mort. Il s’enfuit et erre entre Naples, Malte, la Sicile… Il meurt mystérieusement sur une plage au nord de Rome : il n’a pas encore quarante ans."

David avec la tête de Goliath (1607) Le Caravage
Kunsthistorisches Museum de Vienne

Pour découvrir les tableaux du Caravage : sur Wikipedia, Liste de peintures du Caravage.