On se représente souvent l’océan comme une magnifique étendue d’eau bleue interminable. Seulement, il possède une face obscure dont certains sont bien déterminés à nous cacher l’existence.
On les appelle maintenant les "gyres" (de l’anglais "tourbillon"). Deux sont situés dans l’océan Pacifique, deux autres dans l’océan Atlantique et le dernier est situé dans l’océan Indien.
La plus grande de ces "îles", surnommée le "septième continent", est le gyre du nord de l’océan Pacifique, représentant à lui seul un tiers du plastique océanique. Ainsi, on estime sa taille entre 700 000 et 2 000 000 de km², soit une à trois fois la superficie de la France.
Tout d’abord, les déchets emmagasinés tuent chaque années un million d’oiseaux et cent mille mammifères marins.
La survie de nombreuses espèces, dont le phoque moine ou encore la tortue carette, est compromise et la pérennité des écosystèmes implantés est ainsi menacée.
De plus, la pollution des océans a de nombreux effets sur la santé des hommes. En effet, des produits chimiques toxiques (tels que les PCB ou les DDT) contenus dans ces plastiques arrivent jusqu’à la consommation de l’homme à travers la chaîne alimentaire.
Si avant 2012, personne ne réagissait, cela était seulement dû au temps que l’opération de nettoyage devrait nécessiter, mais surtout à cause des milliards de dollars qu’elle coûterait.
C’est pendant cette année que Boyan Slat intervient, alors qu’il n’a que 17 ans, et propose une solution à ce problème.
Grâce aux courants marins, ils permettraient de collecter les déchets sans autre énergie que la nature même.
Les boudins seraient ainsi disposés en forme de boomerang afin que les plastiques se réunissent tous au même point.
Un mécanisme, alimenté par l’électricité produite par des panneaux photovoltaïques, se chargerait alors de récupérer les déchets qui seront régulièrement acheminés à terre afin d’être triés et recyclés.
De nombreuses questions se posent sur la durabilité, la résistance et l’efficacité de cette installation.
Les chercheurs affirment que le dispositif sera opérationnel dans 95% des différentes conditions météorologiques.
Quant à son efficacité, on estime, grâce aux recherches et à un test réalisé, que environ 80% des déchets seront capturés. C’est un très bon chiffre quand on sait que ... 0% des déchets sont collectés de nos jours.
En effet, des tests ont récemment été effectués sur une portion de 100 m de long, et grâce aux 100 volontaires et chercheurs qui participent à ce projet, une version finale de l’Ocean Cleanup de 10 km d’envergure sera réalisée d’ici quelques années.
Si vous êtes intéressé par le sujet, que vous souhaitez plus de détails et que vous êtes bon en anglais, voici le site officiel du projet : http://www.theoceancleanup.com/
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022