Lycée George-Sand La Châtre

Le Lauréat (The Graduate) est un film américain réalisé par Mike Nichols (Qui a peur de Virginia Woolf ?, La Guerre selon Charlie Winston...) sorti en salle en 1967, adapté d’un roman de Charles Webb. Ce film connaît un succès grandissant dès sa sortie ; aujourd’hui il est classé parmi les "cultissimes" de l’histoire du cinéma.

Ce film rassemble trois icônes du cinéma américain. Dustin Hoffman fait ses premiers pas dans la peau d’un jeune étudiant fraîchement diplômé, Benjamin Braddock, issu du "upper-side"  de la Californie. Anne Bancroft, y incarne un rôle féminin que l’on ne peut pas oublier, Mrs Robinson. Katharine Ross, quant à elle, incarne selon moi, le plus joli minois du film, dans la peau d’une jeune étudiante, Elaine Robinson.

Voici le synopsis du film... Benjamin Braddock, jeune étudiant tout juste diplômé, ne sait pas quoi faire de son avenir. Sa timidité et sa maladresse nous séduisent. Au cours d’une soirée mondaine organisée par ses parents en son honneur, ce dernier vagabonde, un certain dégoût naissant pour cette société hypocrite. C’est alors que Mrs Robinson vient à sa rencontre. Mrs Robinson est l’épouse du patron de son père : c’est une femme mûre, séduisante et entreprenante, caractérisée par l’image de ses bas et de ses cigarettes. Selon moi, c’est la définition même de la femme fatale, qui peut être diabolique. Quand elle lui demande de la raccompagner chez elle, Benjamin comprend que Mrs Robinson lui fait des avances. Cette dernière l’invite à entrer, lui sert un verre de vin, puis se déshabille. Dans un premier temps, bien que très attiré par cette femme, Benjamin veut résister à ses avances. Cependant son attirance prend le pas sur sa résistance et aussi, sur la morale.

Mrs Robinson devient la maîtresse du jeune Benjamin. 

Cependant, les choses se compliquent lorsque Mr Robinson demande à Benjamin de sortir avec sa fille, Elaine. 

Ce dernier accepte à contre cœur malgré les menaces de Mrs Robinson. Au début, ses actes envers Elaine sont grossiers, incorrects, Benjamin la rejette. Puis, finalement, il en tombe éperdument amoureux... C’est alors qu’il s’attire les foudres de Mrs Robinson...

De la parfaite femme fatale, cette dernière se métamorphose en femme démoniaque. Tout d’un coup, sa beauté pâlit, les traits de l’âge apparaissent sur son visage ; elle devient, à mes yeux, presque effrayante. La métamorphose est saisissante. C’est alors le début de la quête de Benjamin pour reconquérir Elaine, partie à l’Université dans une autre région, dégoûtée en apprenant la liaison de sa mère avec Benjamin. 

On ne peut parler de ce film sans parler de sa bande originale... Tout le monde connaît la chanson Mrs Robinson de Simon and Garfunkel, reprise par les Beatles. Eh bien, c’est de ce film qu’elle vient ! Un autre célèbre titre du film, et LE plus célèbre.

Selon moi, ce film est intemporel, et malgré son âge, il conserve une éternelle jeunesse ; il peut plaire à toutes les époques. En effet, nous nous identifions tout de suite aux personnages, et les acteurs sont formidables, tout comme la réalisation du film, la bande originale qui nous berce, et l’histoire qui nous porte ! 

La scène finale  est majestueuse. Certes, ce n’est pas Tony Montana à la fin de Scarface, mais ça vaut le coup d’oeil !