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Publié : 22 novembre 2011
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Prix George Sand dans la presse.

Dans L’Echo-La Marseillaise, un article de Denis Bonnet :

Un précieux butin pour 111 lycéens

Avec 99 participants en 2009, 109 en 2010 et 111 en 2011, le prix George Sand de la nouvelle qui a été remis samedi matin dans le grenier littéraire du domaine de la "bonne dame" qui l’a inspiré, en présence d’environ 90 personnes, reste au moins stable et même affirme une réputation qui ne se gagne pas facilement auprès des adolescents de la région - surtout, semble-t-il, dans ce département de l’Indre qui n’a cette fois compté que cinq lycéens dans sa liste d’inscription. Mais il n’y en avait que deux l’an passé....

Il revenait à Olivier Lérivain, professeur et...écrivain, fondateur de ce concours, de rappeler que

"notre prix fête ses 19 ans aujourd’hui. Quelle longévité époustouflante ! (...) Cette cérémonie m’apparaît comme une véritable oasis dans la traversée de la mauvaise saison (...). Et tous nous éprouvons ce frisson d’excitation que nous ressentions dans l’enfance lors de la visite d’un lieu historique (...). En entrant dans la maison de George Sand, nous prenons sciemment le risque de vivre une expérience qui sort de l’ordinaire. Pour les membres du jury (...) la rencontre avec les lauréats, c’est un peu comme l’ouverture d’une pochette-surprise. A la guirlande des prénoms qui sont ceux de leur génération, vieux prénoms remis au goût du jour ou anglo-saxons, se sont mêlés en un collage surréaliste les noms des villes où ils habitent, comme un écho renouvelé de la célèbre comptine : Beaugency, Notre Dame de Cléry, Vendôme... Tout d’un coup, un texte s’incarne en un jeune homme ou une jeune fille (...). Ils semblent un peu émus et rougissants, d’une modestie et d’une timidité de bon aloi. Pourtant (...) ils s’attaquent à tous les sujets, essayent tous les genres et toutes les techniques avec le sérieux insouciant d’enfants absorbés par leurs jeux. De quelle profondeurs amères, de quelles ressources cachées de maturité et de douleur ont-ils tiré des textes aussi adultes et aussi bouleversants ?"

Mme Isabelle Fernandes, proviseur du lycée polyvalent George Sand de La Châtre, a qualifié cette remise de récompense comme étant "l’expression d’un talent naissant et de mesure de sa valeur", les écrits des élèves devant demeurer des "symboles de liberté et de non-conformisme".

Elle a précisé que le "butin" à partager entre les compétiteurs se compose uniquement de livres, le vainqueur recevant ainsi l’équivalent de 1000 €, le deuxième 450 €, le troisième 300 €, chacun(e) repartant avec un ouvrage "de qualité". Ajoutant que "l’informatique ne peut acquérir ses lettres de noblesse qu’en se mettant au service de l’écriture."

Les concurrents et les organisateurs
photo Denis Bonnet

A noter la présence à cette manifestation de Mme Françoise Favreau, inspectrice d’Académie, Kaltoum Benmansour, conseillère régionale, Nicolas Forissier, député et maire de La Châtre, Jean-Jacques Narayaninsamy, sous-préfet de l’arrondissement, tous se déclarant sensibles aux courtes histoires racontées par les jeunes gens qu’ils ont félicités, ceux-ci remerciant généralement leur professeur de français.

Les lauréats

Premier prix - enseignement général / Camille Bodin - Tours - "Il y a la terre qui tourne"
Premier prix - enseignement professionnel / Virginie Vang - Bourges - "La fille de la main gauche"
Deuxième prix - enseignement général / Laure Sudrie - Tours - "Le mystérieux tableau"
Deuxième prix - enseignement professionnel / Oriane Chamoreau - Bourges - "Jardin secret"
Troisième prix / Louise Leblanc - Vierzon - "La poulette aux oeufs d’or"
Un accessit pour Leslie Bernard (Tours), Anaëlle Korn (Vierzon), Hugo Edimo (Tours), Agathe Coudène (Blois), Manon Garin (Tours), Thaïs Ramdani (Bourges).

 Et dans la NR, un article d’Évelyne Caron :

Prix George-Sand : douze nouvelles primées

(cliquez sur le lien pour lire l’article en ligne sur le site de la NR.fr)