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Publié : 22 novembre 2011
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Prix George Sand : « allumer un feu »

« Montaigne pensait que « faire lire un enfant, ce n’était pas remplir un vase, c’était allumer un feu ».

Cet aspect initiatique et libérateur de la lecture se retrouve dans l’écriture qui permet d’explorer les richesses de l’imaginaire et de développer les nuances de la pensée. »

Isabelle Fernandès, Proviseure du Lycée George Sand, a ouvert la 19ème cérémonie  de remise du prix George Sand de la Nouvelle en remerciant M. Boure, l’administrateur du domaine de Nohant, ainsi que M. Delaume, d’accueillir pour la troisième année consécutive cette désormais traditionnelle manifestation automnale dans le magnifique cadre du grenier littéraire et de la maison de George Sand, ainsi que les personnalités présentes.

Isabelle Fernandès a rappelé les circonstances de la naissance du Prix en 1991, un concours intéressant pour les lycéens de l’Académie qui y participent ; en effet, 

« les élèves qui sont nombreux à s’essayer à l’écriture, trop souvent en secret, trouvent là le moyen d’exprimer publiquement leur talent naissant et en tous cas, d’en mesurer la valeur.

Jules Renard dans son journal disait : « Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu »

L’écriture est à la portée de tous, avec plus ou moins de bonheur certes, mais encore faut-il se jeter à l’eau et ne pas craindre le jugement des lecteurs. C’est ce qu’ont fait les lauréats ici présents, ce dont ils doivent être félicités. »

Ce Prix sous l’égide de George Sand valorise chez les jeunes d’aujourd’hui les qualités de l’écrivaine : liberté et non-conformisme.

Avant de procéder à la remise des Prix, Isabelle Fernandès a salué le travail des membres du jury qui, aux côtés de leur secrétaire, Olivier Lécrivain, professeur et écrivain, et de leur président, Gérard Coulon, historien et écrivain, ont dû, avant de voter enfin après maintes hésitations, lire et relire les nouvelles des 111 candidats des 6 départements composant l’ Académie et du Lycée George Sand de Le Mée-sur-Seine.

Après avoir rendu hommage aux chevilles ouvrières du projet, Benoît Phelippeau, professeur d’Arts Plastiques qui met tout son talent à réaliser chaque année une nouvelle affiche, signe du lancement du nouveau concours,

Affiche de la 20eme édition du Prix George Sand

Frédérique Bouzet qui se charge de la saisie, de la mise en forme de la plaquette et de tout le travail de secrétariat lié à ce prix, et contribue grandement à la manifestation, l’ensemble des personnels du lycée qui sont impliqués dans le travail supplémentaire que nécessite son organisation et notamment Bruno Bailly, le gestionnaire et l’équipe des personnels ATOS pour la préparation et l’installation du vin d’honneur, et remercié les partenaires de l’opération pour leur soutien moral mais aussi leur engagement matériel et financier, Isabelle Fernandès s’est adressée aux lauréats :

Les lauréats réunis pour la photo "officielle".
Les jeunes écrivains sont entourés de Jean-Jacques Narayaninsamy, sous-préfet de La Châtre, Françoise Favreau, Inspecteur d’Académie, Kaltoum Benmansour, Conseillère Régionale et Isabelle Fernandes, Proviseure du Lycée.

« Vous qui venez de faire vos premiers pas dans l’Ecriture, puissez-vous toujours retenir la double leçon qu’elle nous donne : Ecrire est un plaisir, mais aussi un devoir. L’écrivain œuvre d’abord pour lui, bien sûr, pour s’exprimer, pour se dire, pour se consoler, pour exorciser ses angoisses et ses tourments, mais il œuvre également pour les autres, pour leur transmettre ce à quoi il croit. Les mots des écrivains sont toujours ô combien nécessaires pour éclairer un monde où les valeurs se perdent de plus en plus. Vous êtes la preuve vivante que l’Ecriture n’a pas encore dit son dernier mot et l’informatique ne peut acquérir ses lettres de noblesse qu’en se mettant à son service.

George Sand peut être fière de vous, et de nous aussi, qui contribuons un peu à vous mettre le « pied à l’étrier ».

N’en restez pas là, persévérez, affrontez-vous à l’angoisse de la page blanche, livrez le meilleur de vous-même, la littérature a besoin de vous et si vous ne décrochez jamais le Goncourt ou autres prix littéraires prestigieux, si tout simplement vous n’êtes jamais publiés, vous deviendrez au moins de bons lecteurs et de bons critiques pour votre plaisir personnel. » 

Diplôme du Premier prix
décerné à Camille Bodin pour "Il y a la terre qui tourne."