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Par : Charlotte
Publié : 15 octobre 2011
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Les Liaisons Dangereuses

ou comment un film décrypte l’aristocratie des Lumières.

Quand votre professeur(e) de Français vous annonce que vous allez regarder un film pendant la séance, la curiosité prend d’abord le dessus : "Mais qu’est-ce que l’on va regarder ?". Vient ensuite le préjugé, presque fatal à Mlle Curiosité : "Peut-être que l’on va mourir d’ennui pendant ce film...". Je ne peux alors vous décrire ma surprise quand j’ai vu s’afficher sur l’écran...

Les Liaisons Dangereuses (version 1988)

Affiche du film américano-britannique, réalisé par Stefen Fears.

Et soudain, me voilà transportée dans un monde où le jeu et la trahison sont maîtres. Les défis perpétuels entre la Marquise de Merteuil (Glenn Close) et le Vicomte de Valmont (John Malkovitch) m’entraînent. La candeur de Mme de Tourvel (Michelle Pfeiffer), tourmentée par le vicomte, me fait presque mal...

L’intrigue

La Marquise de Merteuil demande à son ancien amant, le Vicomte de Valmont, de séduire la jeune fille de sa cousine, Mme de Volanges. Elle cherche par ce moyen à se venger du comte de Gercourt, qui vient de rompre avec elle pour épouser Cécile de Volanges (Uma Thurman).

Mais le vicomte préfère concentrer ses efforts de séducteur sur la vertueuse Mme de Tourvel. Cette dernière repousse inlassablement ses avances coup sur coup, et finit par lui demander de partir. Le vicomte, n’acceptant pas l’échec, commence alors à s’atteler à la tâche que lui a confiée la Marquise. Mais Mme de Tourvel cède finalement à ses avances.

De gauche à droite : la Marquise de Merteuil (Glenn Close), le Vicomte de Valmont (John Malkovitch) et Mme de Tourvel (Michelle Pfeiffer).

La Marquise change ses plans et manipule Valmont pour qu’il rompe avec Mme de Tourvel, ce qu’il fait par goût de la victoire. La marquise ayant pris un amant, le chevalier Danceny, en attendant la fin du jeu, le vicomte entre dans une terrible colère et lui déclare la guerre.

Les deux hommes se battent en duel, Valmont meurt en laissant un message à Mme de Tourvel qui était tombée gravement malade par sa faute. En entendant le message, elle meurt. Danceny publie les lettres échangées par les différents protagonistes, et à son entrée à l’opéra, la Marquise se fait huer par toute l’assistance.

Pourquoi j’ai aimé ce film ?

Il montre le "côté obscur" du siècle magnifique qu’est celui des Lumières. Nous explorons l’envers du décor, et les masques vertueux tombent. Le jeu de John Malkovitch et Glenn Close est époustouflant, et à la fin, on ne peut qu’être presque déçu(e) que le générique défile...