Du 14 mars au 5 juin 2011 : Julien Blaine est en résidence au Magny.
Titre de la Résidence : « Le grand noir du Berry brayait avec le baudet du Poitou »
Nous le rencontrerons le vendredi 6 mai et le jeudi 12 mai au prieuré du Magny : il nous fera visiter l’exposition
« Calligrammes & Cie, etc. », un siècle d’expérimentations poétiques et d’explosions typographiques d’ici et d’ailleurs
en partenariat avec les éditions
AlDante.
et l’exposition : « Julien Blaine, Mes âneries dans le Berry ».
Julien Blaine viendra au Lycée le vendredi 13 mai, avec Cécile Richard et Jacques Demarcq, pour
« Carte Blanche » au lycée de La Châtre : les poètes emplissent de leurs mots les espaces du lycée
et vont à la rencontre des élèves.
Julien Blaine est un poète français, qui a été l’un des créateurs de la
poésie action et qui a participé à la vie de la
poésie performance en France comme à l’étranger.
Julien Blaine, tout au long de ses publications, s’interroge sur le sens, sa formation, et en quel sens il se constitue. Cette recherche s’est constituée comme poésie élémentaire . La caractéristique de la poésie élémentaire tient à ce que tout élément signifiant est incorporé dans le poème. Aussi bien des éléments de typographie non alphabétiques, que l’ensemble des traces de la culture humaine tout continent confondu.
C’est en ce sens que Julien Blaine avec la poésie élémentaire construit une forme d’archéologie poétique de la naissance du langage et de sa transformation dans le temps.
(article Wikipedia)
« Si le poème
n’est pas une prise de risques,
il n’est pas poème.
Il n’est pas dans cet essai de transformer le monde
et d’arriver à montrer que les choses sont autres. »
Cliquez sur le lien pour lire l’entretien de Julien Blaine avec Eric Létourneau sur le site de radio Canada.
Extraits :
« ...au début des années 60, on devait tous avoir des épithètes. Donc il y avait la "poésie sonore", la "poésie visuelle", il y avait la "poésie concrète"… Moi j’avais choisi
la "poésie élémentaire", parce que j’estimais que
le poète est un être fait de chair, de sang, choses que nous avons, tant que nous sommes vivants. Après, le livre résiduel reste, mais tant que nous sommes vivants il faut aller
montrer la poésie avec toutes ses formes, avec toute sa syntaxe. C’est-à-dire y compris
avec la voix, avec les gestes et avec le corps.
Le premier critère de cette poésie-là, en fait, c’est qu’on a sorti enfin la poésie du livre. Ce n’est pas que le livre est inutile, ce n’est pas que le livre est inintéressant, ce n’est pas que le livre n’est pas important, mais c’est que le livre c’est l’aspect résiduel ! »