La peau minérale des tyrans
emmaillote l’espace
Multiplie ses écailles
sur les cités avares de portes
sur les bouches plâtrées
Pourtant
plus nue que l’herbe
et grosse de printemps
La Vie
Trame sans fin la débâcle des idoles
Ranime l’éclat de l’eau
sur les fleuves de sang
Pourtant plus aigüe que la foudre
La Vie
Tranche les noeuds de la peur
Condamne les nuits en arme
Et nomme
à faire frémir de douceur
toutes nos clairières inavouées
Nomme la parole ouverte
Respire déjà en chacun.
2009-2024 © Lycée George-Sand La Châtre - Tous droits réservés
Ce site est géré sous SPIP 3.2.19 et utilise le squelette EVA-Web 4.2
Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022