Première nuit d’angoisse pour ceux /celles qui auront oublié leur doudou, et insomnie complète pour ceux qui ne parviendront pas à tortiller la phrase : « j’ai peur dans le noir, par pitié laissez la lumière du couloir allumée ! »
Les longues chevelures rousses des modèles pré-raphaelites, l’explosion de couleurs des tableaux de Turner….. vous ne verrez plus jamais la vie comme avant.
Déjeuner : pique-nique dans Saint James Park.
reproduction à l’identique du théâtre élisabéthain où furent créées les pièces les plus célèbres de Shakespeare ( le Globe original a brûlé en 1612, lors d’une représentation de Henry VIII, parce que l’explosion d’un canon chargé à blanc a mis le feu à la toiture de chaume ). Vous poserez vos pas dans ceux de Roméo et Juliette
Vous frôlerez les tentures derrière lesquelles Hamlet a poignardé Polonius
Vous découvrirez les paradoxes de l’époque victorienne, où le luxe des beaux quartiers grouillants de pickpockets côtoyait la misère sordide des ruelles obscures où les orphelins affamés disputaient leur maigre écuelle de gruau à des rats gros comme des pitbulls.
C’est là que l’on construisait la flotte de l’empire colonial britannique. Le vent de l’estuaire vous décoiffera, et vous apportera le parfum des rivages exotiques sur lesquels s’étendait la puissance de la Couronne.
le fastueux palais de Henry VIII, le souverain Barbe-Bleue aux six épouses, fondateur de l’Eglise Anglicane
symbole de la révolution industrielle de l’ère victorienne, et solution ingénieuse aux variations de niveau d’eau de la Tamise soumise à l’influence des marées.
Ce fabuleux musée retrace l’histoire du quartier des docks, autrefois vibrants d’activités, sales, et mal famés. Les quais de déchargement de marchandises venues des quatre coins de l’empire jouxtaient les cales sèches et les ateliers de réparation navale. Ce fut également un centre névralgique d’approvisionnement en carburant de la flotte du débarquement pendant la seconde guerre mondiale, et la cible des raids aériens et des tirs de V2. Ce quartier de canaux que l’on pourrait décrire comme une « anti-Venise victorienne industrielle » a été récemment réhabilité en quartier d’affaires.
La caverne d’Ali Baba des scientifiques, où même les littéraires et les rêveurs trouveront leur compte. L’héritier des « cabinets de curiosité » du XVIII° siècle, élevé à la puissance 10
consacré aux arts et au design. Ce spendide bâtiment victorien abrite l’une des plus belles collections du monde, de l’art indien jusqu’au peintre Constable, en passant par la haute couture et la sculpture.
nous devions être hébergés à Buckingham Palace, mais le Prince William a fait une terrible colère à l’idée que des profs dormiraient dans sa chambre et joueraient avec ses maquettes d’avions.. Pour éviter un incident diplomatique, nous avons préféré chercher refuge dans la proche banlieue de Londres.
les eaux de la Tamise sont bel et bien le repaire d’un prédateur anthropophage et fin gourmet, de surcroît très amateur de touristes français (« Ain’t no cuisine like french cuisine ! " ) . Votre seule chance de survie : l’ augmentation inquiétante de son taux de cholestérol l’a forcé à adopter un régime plus frugal à base de poissons d’eau douce et d’écoliers anglais.
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022