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Publié : 30 mai 2011
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Les tribulations des anglicistes, chapitre 4 : le musée maritime de Chatham

Les entrepots aux toits en dents de scie
Cheminée de brique dans le ciel venteux

La visite matinale du troisième jour a été consacrée au Chatham Historic Dockyard, immense musée installé dans les bâtiments des anciens docks de construction et réparation navales.

le " big space ", cathédrale de poutrelles métalliques, sert d’espace de réparation
une machine à vapeur

Nous avons déambulé avec ravissement dans cet endroit magique, sorte de mausolée à ciel ouvert des ferrailles héroîques et désuètes.

Cet homme restaure les cables métalliques - il maîtrise l’art perdu de l’épissure
ce marteau pilon d’environ 5 mètres de haut était considéré comme " léger" - ceux qui servaient pour les travaux vraiment " lourds" avaient quatre points d’ancrage au sol

Odeurs de goudron, de cambouis, de sciure et de peinture, vaisseaux
de toutes sortes, machines à vapeurs, engins poseurs de pont, tracteurs-démineurs ou briseurs de voies ferrées...tous les dinosaures de l’âge de la bielle, du piston, et du régulateur à boule étaient là.

une partie de l’exposition sur l’évolution des vaisseaux de sauvetage

Trois vaisseaux étaient proposés à la visite : le Ganette ( canonnière fin XIX° siècle ), un sous-marin espion, et un destroyer datant de la seconde guerre mondiale.

la canonnière Ganette
ce sous marin ( en cale sèche ) a effectué des missions d’espionnage pendant la guerre froide, et a servi jusque dans les années 90
la salle à manger des officiers - claustrophobes s’abstenir
un des sas du sous marin
Un destroyer
canon sur tourelle, sur le pont du destroyer

Nous avons également pu assister au tressage d’une corde à trois brins dans les ateliers de la Ropery, toujours active, où l’on continue à fabriquer des kilomètres de cordage sur des machines datant du siècle dernier. Les batiments de la corderie sont tellement longs que les ouvriers s’y déplacent à bicyclette pour se rendre d’un poste à l’autre, ou simplement pour leur tea-break.

Un grand merci à Louise, Manon, et Clément pour les photos