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Publié : 12 juin 2011
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Les tribulations des passagers du car n° 2, cinquième jour

Nous avons commencé les visites du cinquième jour par le Museum of Docklands, qui retrace toute l’histoire des Docks de Londres, et parvient à en préserver la mémoire pleine de vie, de mouvements, de cris, et de traffics de toutes sortes.

Avant d’être un quartier d’affaires aux beaux bâtiments rénovés, où les prédateurs de la finance rectifient en passant leur noeud de cravate dans le verre fumé des façades, Docklands était une sorte d’enfer urbain amphibie entre terre et Tamise. Sa transformation en lieu respectable a dû donner lieu à de jolis montages immobiliers, dont la gangster comedy Rock’n Rolla pourrait vous donner un aperçu

Il n’est pas facile de prendre des photos de vitrines ( flash et trépied interdits ! ). Nous ne pouvons vous proposer que cette collection de crochets de dockers... outils de travail le jour et vraisemblablement armes de règlements de comptes la nuit.

Des instruments que n’aurait pas reniés Freddy Krueger, dans Les griffes de la nuit

Nous avons pique-niqué au pied de Tower Bridge, dans les docks Saint Katherine.

Bars à matelots ? Non, Starbuck’s pour bobos
Vois sur ces canaux dormir ces vaisseaux...
Luxe, calme et volupté

Le long des anciens quais de déchargement sont amarrés des bateaux de luxe, et les magasins d’accastillage et de vêtements pour navigateurs bling-bling ont remplacé les bouges à matelots.

L’après midi a été consacrée à Tower Bridge.

Les photos parlent d’elles-mêmes, les contrastes entre la gigantesque machinerie du XIX° siècle et l’habillage en faux gothique à la Viollet le Duc sont saisissants.

Tower Bridge, vu depuis les docks Saint Katherine
sous le portique, la salle des machines qui actionnent les travées à bascule
passage sous le portique qui soutient la travée suspendue
Sous le portique, avec en perspective une des tours qui commandent la travée à bascule
Donjon anachronique, de style " gothique victorien"
Vue en contreplongée des passerelles supérieures, depuis la travée à bascule
Le " Gerkhin", ou " concombre, immeuble moderne que l’on découvre du haut des passerelles.
Une esthétique qui hésite entre oeuf de Fabergé et missile nucléaire.

Une fois de plus, merci à Carmen, Clément, Géraldine, Louise et Manon pour les photos !