Vous êtes ici : Accueil > Archives du Blog > Année 2014-2015 > Allons au Théâtre > La Mémoire de Jean Moulin à la Châtre
Par : Mélodie
Publié : 5 mai 2014
Format PDF Enregistrer au format PDF

La Mémoire de Jean Moulin à la Châtre

En ce Mardi 15 Avril, la représentation de « Le Choix », adaptation pour la scène de Premier Combat de Jean Moulin, a réuni une vingtaine d’élèves de 1ère qui rencontrait le comédien Jean-Paul Zennacker, passionné par Jean Moulin et bien sûr la Résistance durant la 2ème guerre Mondiale.

Le texte travaillé par le comédien a été écrit par Jean Moulin. C’est une sorte de journal intime au jour le jour, écrit de façon très rapide, lors de l’invasion des Allemands à Chartres.

Mme Escoffier, la cousine de Jean Moulin, a retrouvé le manuscrit qu’il avait écrit durant cette période ; elle en a fait don au Musée Jean Moulin.

Jean Moulin, qui était alors préfet de l’Eure et Loire à Chartres reçut l’ordre de partir par Georges Mandel alors ministre de l’Intérieur. Mais la conscience de Jean Moulin le pousse à rester et organiser la vie de la société, à rendre service à la population quoi qu’il arrive.

 Le 14 Juin 1940, la France est envahie par l’armée allemande, ce qui crée une anarchie en France : la population n’a plus d’eau, plus de gaz, la société n’a plus rien. La progression allemande est très rapide ; plus d’1 million de Parisiens se réfugie à Chartres. 

Jean-Paul Zennacker a voulu nous faire partager les sentiments, les émotions et les actions qu’a menées Jean Moulin.

Jean-Paul Zennacker essaye de se référer au texte à tout moment ; il ne cherche cependant en aucun cas à « ressembler » à Jean Moulin. L’histoire qu’il nous raconte se déroule sur trois jours ; Jean-Paul Zennacker nous parle d’un « thriller ».

Sur scène, il a préféré un noir absolu : il ne veut pas « brouiller » ou « colorier » les scènes décrites par Jean Moulin pour que cela atteigne directement le spectateur.

A la question : est-ce que les jeunes devant qui il a joué ont été sensibles au spectacle ? il répond que cela procure aux spectateurs une sorte de « coup de poing » par rapport à la violence « des choses ».

Moulin adore la vie ; il aime sortir, manger et faire la fête, il n’a pas fait tout ça pour être un héros ; il l’est devenu car sa conscience l’a rattrapé.

« Moulin fait les choses et ne demande pas de faire » conclut Jean-Paul Zennacker.