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Par : Mathilde
Publié : 2 février 2012
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Osez la prépa !

♦ Les classes préparatoires scientifiques ♦

 Pour ceux qui hésitent à s’engager en classes préparatoires voici quelques propos recueillis lors des visites des lycées Vaucanson et Descartes. Pour ceux qui le souhaitent je peux vous faire passer la plaquette. Mais surtout le site à voir et revoir : Prépas.org

 Une classe prépa ? Mais ce n’est pas pour moi !

Je ne suis pas assez :

Travailleur. Il parait qu’on bosse comme des fous en prépa, je ne pourrai pas suivre. Surtout que ce n’est pas vraiment l’idéal chez moi pour travailler en toute tranquilité.

On parie ? "Travailler" ce n’est pas un gros mot ! Quand on est bien encadré comme en prépa, qu’on y découvre de nouvelles matières, qu’on ne fera plus celles qu’on n’aimait pas trop jusqu’au bac, qu’on découvre sous un meilleur jour celles qu’on croyait connaître (démontrer et comprendre au lieu de seulement tout apprendre par ♥) et qu’on se prépare à une excellente carrière de cadre supérieur, travailler peut être très stimulant.

Si vous rencontrez des difficultés chez vous, le mieux est de postuler pour un internat. 

N’oubliez pas qu’on n’ a rien sans efforts, pensez aux grands champions sportifs.

Brillant. Tout le monde le dit autour de moi, il faut être très fort pour faire une prépa.

On parie ?  Beaucoup d’élèves s’autocensurent et si personne n’ose jamais être le premier à s’inscrire en prépa, ça peut durer longtemps ! Ce qui compte c’est que vous compreniez bien le cours de vos professeurs actuels. En prépa, cela sera sans doute un peu plus difficile mais, ayant moins de matières à étudier qu’en Terminale, vous aurez le temps de vous concentrer davantage. La structure même des classes prépas vous y aidera. Méfiez vous des idées reçues, surtout quand elles datent de plusieurs dizaines d’années. Les critères ont changé.

Ambitieux. Si j’obtiens mon bac, ça sera déjà une grande première dans ma famille. Je ne veux pas prendre de risques, alors je préfère m’engager dans une filière courte et puis après, on verra.

On parie ? On ne prend pas de risques en CPGE. La sélection se fait à l’entrée et si on est pris c’est qu’on va réussir : il y a beaucoup de places dans les Grandes écoles et elles sont très nombreuses. (Il n’y a pas que Polytechnique !) Pour cela il suffit de "jouer le jeu" : être sérieux en classe et fournir le travail demandé. De plus, si cela devait mal se passer, des conventions (des équivalences, les ECTS) existent entre les prépas et les universités. Tout est donc fait pour que l’élève de prépa puisse, au besoin, se réorienter en douceur. Et surtout, les plus grands espoirs vous sont permis ! C’est en effet à l’issue des classes prépas que les grandes écoles recrutent le plus d’élèves. C’est ainsi que vous pourrez vous dire que vous avez réussi vos études le mieux que vous pouviez espérer : pas de regrets qui vous poursuivraient toute votre vie professionnelle.

Cultivé. Même si j’ai toujours eu de bonnes notes, je suis dans un lycée de mauvaise réputation, je ne ferai pas le poids face à ceux qui fréquentent les établissements les plus côtés. Et puis je n’ai pas lu des tonnes de livres...

On parie ? La réputation d’un établissement scolaire est plus souvent liée à l’ambiance qui y règne qu’aux capacités de ses élèves. On trouve partout de bons bacheliers. Le bac est le même pour tous partout en France.

Riche. Ma famille ne peut pas m’entretenir indéfiniment. De plus, ça doit coûter cher la prépa puisque le taux d’encadrement y est très important. Et trois ans d’école ensuite !

On parie ? Votre famille devra bien sûr encore vous nourrir et vous loger, mais les études sont entièrement gratuites en classes préparatoires (sauf dans le privé) Enfin les bourses d’enseignement supérieur profitent à un étudiant de CPGE sur trois, même si ce n’était pas le cas en Terminale (critères moins restrictifs dans le supérieur que dans le secondaire)

" Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. "

Pensée de Sénèque à méditer.