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Publié : 7 mai 2011
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Brian Schmitt, le monteur du film "Grands Reporters"

rencontrera les élèves de l’enseignement "Littérature et société" au lycée, le jeudi 12 mai, dans le cadre de l’Opération Télémaques.


Dans le film de de Gilles de Maistre, lui-même grand reporter chevronné, Toinette Laquière interprète le personnage de Claire, jeune journaliste entreprenant son premier grand reportage dans un pays africain, le Tchad, en proie à la guerre civile et à la malnutrition. Elle affronte Pierre, joué par Bruno Wolkowitch, reporter à la longue expérience, agacé par les erreurs et inconséquences de la néophyte.

Entre documentaire et fiction, le film a été tourné dans des conditions très éprouvantes pour les comédiens, confrontés aux réalités très dures que vivait le Tchad, ravagé par les conséquences du conflit au Darfour.

Les lycéens de "Littérature et société" ont beaucoup travaillé sur les conceptions opposées du journalisme qu’incarnent Claire et Pierre, les deux personnages de fiction, mais aussi sur le genre même du film, un docu-fiction, et les questions éthiques qu’il soulève.

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Grâce à des documents internes à la chaîne Arte, co-productrice du film, auxquels les enseignantes et documentalistes avaient accès dans le cadre de l’Opération Télémaques, les élèves ont pu découvrir les coulisses d’un tournage, tous les aspects financiers, logistiques et techniques de la réalisation d’un film.

C’est donc avec impatience qu’ils attendent Brian Schmitt, le monteur du film, pour lui poser des questions très diverses.

Qui est Brian Schmitt ?

Filmographie détaillée sur AlloCiné.

(Cliquez pour ouvrir le lien)

A noter : Brian Schmitt a collaboré avec Gilles de Maistre sur un autre film : Féroce , avec Samy Naceri, Jean-Marc Thibault, Bernard Le Coq.

En 2007, il a été le monteur de Gomez VS Tavarès , et en 2006 du film de Jérôme Cornuau, Les Brigades du Tigre.

En quoi consiste le métier de monteur ?

Pour tirer quinze minutes de film à partir de vingt heures de rushes, le monteur passe des journées entières, les yeux rivés sur son banc de montage numérique. Il commence par visionner l’ensemble des image et en fait une sélection minutieuse, ne gardant que les prises de vues les plus intéressantes. Doté d’un sens artistique aigu, mais aussi d’un sens du rythme, il fait ensuite un premier montage qu’il affine peu à peu. Il met en place d’éventuels effets, puis synchronise la bande-son avec les images. Durant le montage, le réalisateur n’est jamais loin pour superviser cette étape essentielle de la construction d’un film télé ou cinéma.

(Extrait de la fiche métier sur le site de L’Etudiant.)

Du "dérushage" à la "confo"

La première étape du montage consiste à "dérusher", c’est-à-dire à regarder l’ensemble des prises de vue pour sélectionner celles qui seront utilisées. Un travail parfois laborieux, mais qui doit être fait avec beaucoup de soin. Une fois cette sélection faite, on passe au prémontage et à l’organisation des plans. La dernière étape s’appelle la "conformation" : c’est le montage final, à partir des bandes originales, cette fois-ci.