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Par : Alexia
Publié : 2 avril 2017
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Une transposition théâtrale qui fait réfléchir.

Le 21 Mars à 20h30, la classe de Première ES s’est plongée dans l’univers d’Emmanuel Noblet avec sa mise en scène du roman Réparer les vivants de Maylis de Kerangal, dans l’immense salle d’Equinoxe à Châteauroux. 

L’opération pour prélever le coeur de Simon.
© Aglaé Bory

 


Une histoire qu’on peut imaginer comme vraie et douloureuse.


Un jeune homme, Simon Limbres, un grand passionné de surf qui était amoureux et qui aimait la vie, a vu son destin basculer en quelques secondes. En revenant de sa session de surf tant attendue, sur la route Simon Lambres a eu un grave accident qui lui a coûté la vie. Son coeur fonctionnait, mais son cerveaux était mort : il était en mort cérébrale. Le medecin de Simon va demander à ses parents si Simon aurait voulu faire le don de ses organes, car il n’y avait plus rien à faire. Que vont-ils décider ? Vont-ils dire oui ou dire non ? 

 

Une planche de surf pour incarner Simon Limbres.
© Aglaé Bory

 

Une mise en scène incroyable : un comédien seul en scène, mais plusieurs personnages à la fois.

 Différents accessoires, différentes voix... Mais une seule personne en scène. Emmanuel Noblet essaie de convoquer l’imaginaire de ses spectateurs par toutes sortes de moyens. 

Une blouse suffit pour le rôle du médecin.
© Aglaé Bory

 

 

Cette pièce nous amène à réfléchir.

Les parents acceptent, mais une seule question revenait dans leur tête : où vont aller ses organes ? Cette pièce nous fait réfléchir sur le don d’organes pour nous faire comprendre qu’on pourrait sauver des millions de vies si tout le monde le faisait ; pourquoi ne pas donner une chance à ces personnes qui attendent une greffe depuis des années ; certains même toute leur vie. Cette pièce est touchante et nous montre que cette histoire peut nous arriver à nous, à nos proches, à tous le monde. Elle ne cherche pas à nous imposer quoique ce soit, mais juste à nous faire réfléchir que si un jour nous avons besoin d’un de ces dons, nous serons alors contents que des gens donnent leurs organes.