Vendredi 18 novembre, en fin d’après-midi, les lycéens "abonnés privilégiés" du Théâtre Maurice Sand qui avaient choisi la pièce
Nuit gravement au salut
dans leur abonnement annuel, ont pu rencontrer les trois comédiens au cours d’une séance de "raccords" lumière, avant la représentation du soir.
Ludovic Laroche, à la fois auteur de l’adaptation du roman d’Henri-Frédéric Blanc, comédien jouant le rôle antipathique du "salaud" dans la pièce, et metteur en scène, a expliqué aux élèves en quoi consistait le travail des raccords avec Raphaël, qui, dans la régie, gouverne tous les effets lumière et son à la seconde près.
Les deux autres comédiens,Stéphanie Bassibey et Pierre-Michel Dudan, ont insisté sur l’importance, quand on joue sur une scène nouvelle, de prendre ses marques. Ainsi, les lycéens ont pu voir la pièce "filée" de bout en bout jusqu’au salut final pour que les comédiens puissent répéter leurs entrées et sorties, leurs déplacements dans l’espace scénique. Tour de force : ils ont réussi à ne pas dévoiler la surprise du dénouement !
Delphine Gabillat, administratrice du Théâtre Maurice Sand a souligné combien une telle longévité était rare pour un spectacle. C’est dire le succès de la pièce, qui tient certainement à son sujet, le chantage d’un homme qui a le pouvoir de l’argent sur une femme dont le travail et la vie dépendent de ses décisions. Ici, il s’agit d’un éditeur et d’un auteur parce qu’Henri-Frédéric Blanc, le romancier, voulait faire la satire du milieu de l’édition, mais cette situation est universelle, comme en témoigne la comédienne Stéphanie Bassibey qui raconte qu’après chaque représentation, des spectatrices viennent à elle en lui disant qu’elles ont vécu la même situation.
Ludovic Laroche confie avec humour combien, pour pouvoir jouer le rôle de l’éditeur, "une ordure", il est obligé de lui trouver des côtés sympathiques !
Pierre-Michel Dudan (qui joue le rôle comique du serveur) a un double talent de comédien et de chanteur lyrique (baryton) : il chante dans des opérettes et spectacles musicaux, dans les Choeurs de l’Opéra de Paris, également en soliste. Nous avions découvert son talent dans Les effets de la menthe poivrée, spectacle que les lycéens de l’époque (2010) avaient grandement apprécié.
A la fin de la rencontre, les lycéens n’avaient pas envie de partir tant l’échange était riche et agréable. Nous étions tous impatients d’être au soir pour assister à la représentation.
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022