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Publié : 30 avril 2016
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Les Premières rencontrent Gérard Audax.

La représentation de "Vitesse Grand Vian" au Théâtre Maurice Sand, prévue le vendredi 22 avril, a dû être annulée en raison de l’hospitalisation d’une comédienne, mais est reportée au mardi 7 juin.

Aussi la rencontre avec le metteur en scène, comédien et directeur de la compagnie Clin d’oeil, Gérard Audax, a été maintenue le jeudi 21 avril après-midi.

Delphine Gabillat, administratrice du Théâtre Maurice Sand, présente Gérard Audax, venu à la rencontre de nos classes.

Gérard Audax leur a présenté le spectacle qu’ils iront voir en juin comme une traversée de la vie de Boris Vian. 

Les élèves de première ont pu ainsi découvrir l’artiste étonnant, polyvalent, qu’est Boris Vian, non seulement le romancier, auteur d’un roman culte L’Ecume des jours et, sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, du très scandaleux J’irai cracher sur vos tombes, mais aussi le musicien de jazz dans les caves de Saint-Germain-des Prés après la guerre, le trompettiste, le parolier de plus de 500 chansons, chanteur lui-même, le chroniqueur dans des revues de jazz, le traducteur, le scénariste...

Boris et sa trompinette, qui sera aussi un personnage du spectacle.
Photo extraite de "Vitesse Grand Vian".

Génial et touche-à-tout, Vian, qui se savait atteint d’une maladie du coeur, a vécu sa vie à vitesse grand V, "Vitesse Grand Vian" !

C’est d’ailleurs pourquoi son biographe, Noël Arnaud, a intitulé sa biographie Les Vies parallèles de Boris Vian, car il semble avoir vécu plus d’une vie, et pourtant il est mort très jeune, à 39 ans d’un arrêt cardiaque, lors de la projection de l’adaptation cinématographique de son livre J’irai cracher sur vos tombes.

"Le temps, le temps, il me cavale au cul comme une charge de Uhlans et le cœur qui me gêne."

La pièce écrite par Yves Javault, sur une idée de Gérard Audax, met en scène les derniers instants de Boris dans la salle de projection du cinéma Le Marboeuf ce 23 juin 1959. La Mort est là, dans la salle de cinéma, pressée d’emmener Vian, mais il réclame de revoir une dernière fois les personnes importantes de sa vie, comme pour gagner du temps, comme, dit-on (on n’a pas pu vérifier), défilent tous les souvenirs de notre vie dans les dernières minutes avant le Grand Départ.

Sur scène les personnages réels se mêlent aux personnages imaginaires, par exemple, Juliette Gréco, la chanteuse des chansons de Vian, et Chloé, l’héroïne de L’Ecume des jours, Raymond Queneau, écrivain et directeur de collection chez Gallimard, qui publie les romans de Vian, et le professeur Mangemanche, personnage du roman L’Automne à Pékin, et beaucoup d’autres...

Extrait vidéo du spectacle. (cliquez sur le lien)

"La mort n’a rien de tragique, dans cent ans, chacun de nous n’y pensera plus"