Lycée George-Sand La Châtre

A poil !!! Ou plutôt un spectacle au poil.

La semaine dernière, s’est joué au théâtre de la Châtre le one man show de Laurent Saint- Gérard.

Pour vous parler du spectacle, nous avons interviewé à la fin certains spectateurs, dont un trio de femmes :

"Osé, mais pas vulgaire, j’ai adoré la scène de la plage nudiste. On remarque le vécu (rire)"

"La scène du Kirikou m’a fait tordre de rire."

" Lorsqu’il imite sa mère, tout en caractère, on voit la différence de génération."

Puis, nous avons aperçu une petite fille de 10 ans avec ses parents :

"J’ai aimé le spectacle, mais j’ai pas tout compris"

En revanche, sa mère, elle, a tout aimé : " Surtout la scène sur la plage ! Complètement nu (déguisement) ! Surtout une partie très petite (rire) ... Des personnages hauts en couleur, son côté féminin ressort beaucoup. On voit beaucoup de stéréotypes, surtout la scène du coiffeur."

Nous avons repéré une bande de jeunes gens au bar (buffet et vin fournis par les partenaires) :

" La plage nudiste : ÉNORME ! " (rire)

Et là, entrée de l’artiste ! TADAM !

Une spectatrice va à sa rencontre et lui dit :

"Vous abordez des sujet tabous, mais joués. Pour vous, il n’y a aucun tabou ! Vous évoquez sans problème le racisme, la nudité, l’homosexualité... "

Laurent Saint- Gérard est très complice avec son public ; il a découvert qu’une femme s’appelait Yvonne (nom de la mère dans le spectacle). Nous, de dos, on aurait pu le confondre avec une femme (manquait juste la belle chevelure).

Lorsque la salle s’est vidée, il était enfin accessible (une vraie star hollywoodienne !) 

" Quand je suis arrivé, j’ai tout de suite vu ces magnifiques épicéas. J’adore la région. J’ai été très bien accueilli par Delphine (l’administratrice du Théâtre) et l’équipe du théâtre. C’est un plaisir de faire rire la jeune génération. Même à en faire pleurer (rire) ( Je lui ai avoué avoir ri aux larmes ). Je suis exigeant sur mon écriture, je peux donc toucher à tout. Mon spectacle est différent d’un soirée à l’autre, notamment j’aimerais changer la musique du début, pour une musique plus entraînante."

Lorsqu’il nous a demandé de quel lycée nous venions, il a été surpris de découvrir qu’il n’y avait qu’un lycée à La Châtre .

Nous : Depuis quand voulez-vous devenir humoriste ?

" Je fais le clown depuis tout petit en imitant les adultes. Pour cette première pièce, j’ai voulu faire rire en faisant passer un message concret."

Nous : avez-vous dans la vie ce côté féminin ?

" J’assume mon côté féminin. Pour moi un homme peut prendre soin de lui sans être homosexuel. Je ne suis pas un bûcheron ; on me dit souvent que j’ai un petit côté anglais."

Nous : ça ne vous gêne pas de vous mettre en string devant tout un public ?

" Vous savez au bout de la 350ème fois, on n’y fait plus attention (rire) . En revanche je ne me promènerais pas en string dans un vestiaire. Je voulais être drôle , voire ridicule, tout cela est symbolique. Cela ne résulte pas forcément de la confiance en soi. C’est une vrai mise à nu."