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Par : Olivia
Publié : 13 février 2012
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A letter to...

A letter to three wives !

 

Rita, Laura Mae, and Deborah

A letter to three wives (Chaînes Conjugales)

 
 is an american comedy/romance film made in 1949, by Joseph Mankiewicz ; it’s a film adaptation of the novel A letter to five wives by John Klempner.

The scenarist decided to suppress two of the five women : imagine...how could the stage-director handle a script with five different love stories of five different women ?...too difficult, so he said "bye" to two of them...

This film talks about the relationships between men and women : how in a couple can we cope with small frustations, or deal with feelings of slight instability ? There are three different couples here from different walks of life and with different states of mind :

 

 Laura Mae and Porter Hollingsway  : Porter is Laura Mae’s "big gorilla", their relationship could be summed up with " I love you, me neither" (je t’aime, moi non plus). Porter is a rich and boorish self-made man whereas Laura Mae is from a poor and fatherless home.

 

George and Rita Phipps (on the right) : he’s a literature teacher and he hates Rita’s job : she works as a soap-opera and commercial writer for the stupid radios of the ’50s, which spelt the death for books, art, and literature. They have little twins.

Deborah and Brad Bishop (on the left) : they met each other on the navy army. 

And of course : Addie Ross —> She never appears in the film ( for one second, we just can see the back of her left arm and she seems to have a flapper haircut). She tells the story in voice-over. She pulls the strings as a puppeteer. She’s the husband- thief. She’s the one who bring the police plot : she has sent a letter to three of her dearest friends (Deborah, Rita and Laura Mae) saying that she was leaving the town with one of their husbands... the whole day long, the three women have flashes back and are trying to take stock of their marriage... is it Brad ? is it George ? is it Porter ?

 

 This film is also a biting portrait of small-town middle-class America of the late 40’s, an attack against advestising, stupid emissions of radio, consumerism, the society of "beauty and appearance". The dialogues are at once witty, deep and rich, there is a keen observation on the characters and otherwise, a fine study of american moral values.

It’s incredible that already, at this era (1949) there was already such strong criticism against radio and materialism. Indeed, there is a pamphlet written by George during the film : it shows us the modernity of the movie.

CRUSH ON LINDA DARNELL (alias Laura Mae) :

 

Linda Darnell est une actrice américaine née le 16 octobre 1923 à Dallas au Texas et décédée le 10 avril 1965 à Chicago dans un incendie. 

Linda Darnell est née dans une famille pauvre du Texas. Poussée par sa mère, elle fait des débuts précoces en tant que mannequin, sa mère déclare qu’elle a 16 ans alors qu’elle n’en a que onze. En 1937, elle est remarquée grâce à sa beauté exceptionnelle, elle est appelée par le grand patron de la Fox : la Fox triche sur sa date de naissance et lui fait signer un contrat en 1939 - Linda a 16 ans. 

Linda a un quart de sang indien, son grand-père était cherokee, elle fut longtemps condamnée à des rôles exotiques conformes à la représentation stéréotypée d’une beauté brune « fatale » et « typée ».  

En 1949, c’est la rencontre avec le grand réalisateur Joseph L. Mankiewicz pour un de ses meilleurs films : Chaînes conjugales, où elle rivalise avec Jeanne Crain et Ann Sothern. Le film triomphera aux oscars avec deux statuettes, l’une pour le meilleur scénario et l’autre pour la meilleure mise en scène qui reviendront toutes deux à Joseph L. Mankiewicz. Alors en instance de séparation d’avec son premier mari, Linda Darnell tombe amoureuse du réalisateur pendant le tournage et ils vivront une relation tumultueuse pendant six ans.

....Mais malgré sa carrière, les chefs-d’œuvre, les grands réalisateurs et son statut de star, les années noires commencent : à 31 ans, Linda Darnell ne tourne plus que des films mineurs, la déchéance va être rapide et l’actrice va sombrer dans l’alcoolisme. 

C’est ainsi qu’alors qu’elle regardait à la télévision un de ses anciens films, Star Dust, un incendie se déclara à cause d’une cigarette mal éteinte. L’actrice, surnommée "l’ange de Hollywood" par la presse, est brûlée vive et meurt de ses blessures le 10 avril 1965, 33 heures plus tard à l’hôpital dans d’atroces souffrances . 

 

Linda Darnell...

 

I think that it’s quite good sometimes to bring out of the shadows great personalities  of our times...