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Publié : 18 novembre 2011
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Rencontre "privilégiée" avec le duo de ToiZémoi.

Entre réglage des lumières avec les régisseurs et filage de leur spectacle, Marie Blanche et Alain Chapuis ont passé une heure, cet après-midi, à converser avec une vingtaine de lycéens de Première et Terminale, "abonnés très privilégiés".

Ils ont raconté, avec spontanéité et bonne humeur, leur rencontre amoureuse et théâtrale, l’année de leur terminale, dans un extraordinaire lycée de Lyon qui possédait son propre théâtre, un vieux et beau théâtre où les élèves jouaient trois spectacles par an.

Eux incarnaient Angélique et Cléante dans Le Malade imaginaire, sous la direction de leur professeur de français qui leur a communiqué le virus de la scène. Amoureux dans la pièce de Molière, ils sont devenus amoureux dans la vie et le sont encore même si

ToiZéMoi fêtent leur divorce,

ce qui n’est pas leur cas. 

Après le bac, années d’études, gestion culturelle pour Marie, géographie pour Alain, mais la grande affaire, c’étaient les tournées estivales dans le Lubéron avec une troupe d’amis qui jouait Moravia, Anouilh. Encore amateurs, mais de plus en plus professionnels. Bientôt, les voilà chacun à la tête d’un cabaret-théâtre à Lyon, cumulant travail dans la journée, et jeu le soir, déjà écrivant leurs textes, déjà cultivant humour et satire indulgente de leur époque. Et puis...ce fut Paris, de multiples rôles, Marie jouait avec des filles, Alain avec des garçons...

Le duo dans la vie n’était pas encore un duo sur la scène, ce qui viendra par hasard, à cause d’un voyage en Tunisie, d’un orage dans le désert (oui, oui !), d’un campement inondé et de voyagistes coincés dans un hôtel qu’il faut divertir...

Vous ne me croyez pas... histoire trop romanesque, pensez-vous...vous n’avez pas entendu la suite... les saynètes écrites sur le vif, les impromptus, et les voyagistes (ils font toujours partie de l’histoire) désennuyés et subjugués par le spectacle du DUO, joué dans le désert (il n’y pleut plus !) autour d’un grand feu !

Et voilà comment est né le duo théâtral.

Marie et Alain nous ont raconté encore tout plein de choses, sur des spectacles qu’ils ont écrits et joués, pour se moquer de leurs contemporains, mères folles de Dolto, Bobos qui font du tourisme "humanitaire"...

A la question de Mathilde "Et si c’était à recommencer ?", ils ont répondu que leur seul regret était de ne pas avoir fait un Conservatoire, pour certains professeurs marquants, et pour les liens qu’on y tisse pour la vie avec ses camarades de promo. 

Une heure, c’est trop court...

On a à peine eu le temps de parler de

On sait seulement que les spectateurs sont les "invités’ de la fête du divorce, que Marie et Alain jouent chacun plusieurs personnages, que le rythme est très enlevé, et qu’un bon spectacle tient plus encore qu’au texte ou aux comédiens, au travail du metteur en scène. Ah ! et puis, il y aura quelques allusions littéraires ; il sera question de Rousseau.

En tout cas, on ne s’ennuiera pas ce soir au Théâtre Maurice Sand !

Avant de se séparer, Marie et Alain ont accepté, avec beaucoup de gentillesse, une séance photos souvenirs de la rencontre !

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N’oubliez pas votre promesse, chers "abonnés privilégiés", vous avez promis de poster des messages pour nous faire partager vos impressions.