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Publié : 26 octobre 2011
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Stéganographie, Arcimboldo, anamorphose

Si vous écoutez sur France Culture, dans l’émission Tire ta langue, Mireille Huchon parler de son Rabelais (lire l’article de Valentin : "Mireille Huchon et son Rabelais fétiche"), vous aurez sûrement été, comme moi, intéressé par son explication de la stéganographie.

Elle fait référence à un peintre maniériste du XVIe siècle : Arcimboldo, dont voici deux tableaux pour illustrer cette notion,

L’été, 1573
Musée du Louvre.
L’hiver, 1573
Musée du Louvre.

et à un procédé, l’anamorphose, dont le plus célèbre exemple pictural est un tableau de Holbein, autre peintre renaissant.

Les Ambassadeurs, 1533
The National Gallery, Londres.

Le tableau contient près de la base de la toile l’anamorphose d’un crâne, qui est en fait une vanité.

On ne peut voir le crâne qu’en regardant le tableau avec une vue rasante. Le peintre a caché discrètement le Christ en haut à gauche du tableau derrière le rideau. Car même si à cette époque on veut représenter les choses de manière réaliste, les peintres n’oublient pas pour autant le monde du divin et de la religion. (Source : Wikipedia)