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Publié : 15 octobre 2011
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Lycéens au Cinéma : première séance vendredi 21 octobre.

La première séance de l’année ( de 10h30 à 12h30 au cinéma Lux) sera consacrée au court métrage d’animation.

Six films seront projetés, pour illustrer quelques unes des différentes techniques d’animation possibles

un sympathique loser moche et mal fichu, avec une tête de patate

Harvie Krumpet, d’Adam Elliot, met en scène des personnages en pâte à modeler.

Dans Fard, de David Alapont et Lui Briceno ont recours à une technique ( rotoscopie ) dont les amateurs de jeux vidéos sont familiers : des films réels, avec des vrais acteurs humains et bien vivants et de vrais décors , sont retravaillés et transformés en dessin image par image.

Planet Z

Planet Z, de Momoko Seto, utilise du time-lapse, c’est à dire l’accélération du temps ( un bourgeon grandit, et une fleur éclot sous vos yeux en une minute ou moins ).

Jamais comme la première fois

Jamais comme la première fois, de Jonas Odell, est un documentaire animé… je ne sais pas trop ce que c’est, et ma curiosité est éveillée par cette phrase, extraite du document de présentation et que je cite : « comment sont présentés les rapports sexuels ? »

Au cas où ce documentaire nous livrerait des révélations bouleversantes pour certains élèves de seconde encore innocents, je préfère prendre les devants : si vous croyez que vos parents vous ont trouvés dans un champ de choux, ou vous ont commandés sur le catalogue des Trois Marmots, ou encore que vous avez été apportés un beau matin par une cigogne… il est temps de leur demander de vous montrer le bordereau de livraison.

Cameras take five

Dans Cameras take five, Steven Woloshen a peint à la main chaque image ( 24 images par seconde) d’un film de 3 minutes. Avec en bande-son, la composition de jazz mythique de Dave Brubeck Take Five ( à cinq temps, comme son nom l’indique)

Oh wolfie, what makes me love you so ?

Et enfin, Red Hot Riding Hood, un dessin animé de l’anti-Disney déjanté, Tex Avery, qui avait compris ( bien avant Bruno Bettelheim et sa psychanalyse des contes de fées ) que les contes de fées parlent de choses que la morale réprouve… comme du coup de foudre d’un loup en smoking pour un chaperon rouge chanteuse de night club, à mi- chemin entre Marilyn Monroe et Betty Boop.

Marilyn
Oups !
Betty Boop
Poo, poo, pi, doo !
littéralement exorbité

Un exemple de l’humour navrant de Tex Avery : vous savez ce que les écureuils ont demandé à Bambi après que le vilain chasseur ait abattu sa maman ? Non… ? « Et à part ça, Bambi, comment as tu trouvé la balade en forêt ? »