Il leur suffira de relier leur transformateur à Blackberry et Mr Boohoo pour avoir le triphasé dans tous les foyers !
Les deux vagabonds du blues ont une fois de plus mis leur public en état de transe hypnotique, avec une stratégie d’attaque toujours aussi efficace : un set acoustique, histoire d’échauffer les tympans- un set électrique – KO en deux rounds ! Ceux qui ne dansent pas devant la scène ne peuvent pas s’empêcher de battre des pieds et des mains tout en hochant la tête, on se croirait à un congrès de parkinsonniens !
Le mélange entre les sonorités ondoyantes de la guitare slide, les feulements de l’harmonica, les voix à la fois joyeuses et rauques des chanteurs, et la rythmique implacable de leurs bottes sur les estrades est une véritable potion magique sonore, qui pulvérise tous les soucis de la semaine, et vous laisse ébahi, dynamisé, avec un sourire large comme une tranche de pastèque au milieu du visage.
Je suis parti trop tôt, à la fin du deuxième set, et je m’en veux encore . A voir les visages ruisselants de sueur de Bastien Blackberry et Frank Boohoo, j’ étais persuadé qu’ils avaient tout donné pour la soirée ! Grossière erreur..au moment où je claquais la portière de ma voiture, un glissement de bottleneck m’a fait dresser l’oreille. Je parie qu’ils ont continué jusqu’à l’aube…
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Dernière mise à jour : lundi 24 janvier 2022