Les élèves de la classe de première ES, au lycée George Sand de la Châtre, se sont intéressés à la vie de celle qui a donné son nom à leur lycée, au cours d’une visite au musée George Sand et de la Vallée Noire. Un court déplacement pour ces élèves, mais le détour en valait la peine. La visite a eu lieu le 6 Décembre 2016.
Les lycéens, alors plongés au cœur de la vie de George Sand, ont pu apprendre à connaître une femme de la région célèbre dans toute la France, notamment pour son combat pour l’égalité entre les hommes et les femmes à son époque.
Sa famille paternelle appartenait à la grande bourgeoisie cultivée, et par sa grand-mère elle descend du Maréchal Maurice de Saxe. Sa famille maternelle au contraire appartenait au petit peuple de Paris. George Sand aura vécu dans des milieux sociaux totalement différents, ce qui définit peut-être la volonté de liberté qu’elle incarna tout au long de sa vie.
George Sand, née à Paris, vécut principalement à Nohant, dans la région de La Châtre, après la mort de son père en 1808. Après bien des discussions, la mère d’Aurore, Sophie, abandonne la garde de sa fille à sa belle-mère, Madame Dupin de Francueil. En 1818, Aurore entre comme pensionnaire au couvent des Augustines anglaises à Paris. Elle y écrivit ses premiers essais littéraires. Elle revient à Nohant en 1820. Un an après, sa grand-mère meurt.
Après son mariage avec Casimir Dudevant, elle a un fils, Maurice, une fille, Solange ; mais aussi de nombreux amants. Elle rencontre Jules Sandeau qui lui a permis de placer quelques articles au Figaro, et ils ont écrit un roman ensemble en 1831. Elle apparaît déjà sous le pseudonyme « J.Sand ». En 1832, Aurore écrit et publie seule Indiana. Cette fois, elle le signe « George Sand ». De 1833 à 35, elle a une liaison étroite avec Alfred de Musset ; ils sont partis ensemble à Venise, mais ils sont revenus séparément. Ce séjour inspirera à George Sand ses premières Lettres d’un Voyageur. En 1838, elle commence une liaison avec Frédéric Chopin. De 1839 à 1847, Sand et Chopin organisent leur vie, l’été à Nohant, l’hiver à Paris. Durant ces années, elle écrit Jeanne, Le meunier d’Angibault, La Mare au Diable, Le Péché de Monsieur Antoine. En 1847, Sand rompt avec Chopin ; sa fille Solange se marie.
En 1848, débutent les mouvements révolutionnaires qui mèneront à la proclamation de la IIe Republique, en février. A la demande du ministre de l’intérieur, elle participe à la rédaction des Bulletins de la République.
Choquée par les répressions de juin, elle rentre à Nohant et quitte la scène politique. Cependant, en 1851, elle s’oppose fermement au coup d’Etat et à la proclamation de l’Empire. Elle apporte son soutien aux républicains poursuivis et exilés.
En 1854, George Sand commence à faire paraître ses mémoires, Histoire de ma vie. En 1855 meurt sa petite-fille Jeanne. Sur les conseils de son fils, elle part combattre le chagrin en Italie. A son retour en 1857, elle redécouvre le village de Gargilesse où elle écrit La Ville Noire, Le Marquis de Vilemer, Tamaris. En 1852, son fils se marie à son tour. De 1863 à 64, elle vivra à Palaiseau. En 1866 elle voyage à Croisset avec Flaubert qui lui est un ami fidèle. 1868, Gabrielle naît, la seconde fille de Maurice. De 1870 à 1876, elle suit de Nohant les évènements de la Commune de Paris, dont elle ne comprend pas la violence. Ses romans se font plus rares, elle s’occupe surtout de ses petites-filles ; elle leur écrit Les contes d’une grand-mère. Le 8 juin 1876, George Sand décède à Nohant. Elle y est inhumée.
George Sand réagit toute sa vie à de nombreux événements, sauf qu’Aurore n’est pas une femme comme les autres ; elle veut communiquer ses idées au peuple français et incarne alors un personnage masculin pour mieux se faire entendre.
Elle combattit aux côtés des républicains pour la liberté d’expression, qui était si chère à ses yeux et si indispensable à son époque.
George Sand était non pas une féministe, mais bien une humaniste, qui voulait intégrer les femmes à la société en leur donnant les mêmes rôles que ceux des hommes. Il s’agit d’humanisme car elle ne voulait pas anéantir les droits des hommes, mais bien vivre avec ces derniers en harmonie. C’est ainsi que George Sand voyait le progrès de toute l’humanité.
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